Bonne nouvelle : ces personnes seront exonérées de taxe foncière en 2025

La taxe foncière a fait son grand retour en 2025. Mais, cette année, plusieurs propriétaires en sont exonérés, et c'est peut-être votre cas.

En 2025, la taxe foncière reste un sujet sensible pour des millions de propriétaires français. Cet impôt local, payé chaque automne, continue de financer une grande partie des budgets des communes et intercommunalités, mais il existe des exonérations.

Taxe foncière : un poids pour de nombreux ménages

Mais il pèse de plus en plus lourd sur les ménages. Notamment depuis la suppression progressive de la taxe d’habitation, qui a transféré une part importante de la fiscalité locale vers les propriétaires.

L’année 2025 s’inscrit dans la continuité des hausses notifiées depuis plusieurs années. Dans de nombreuses villes, la taxe foncière a encore augmenté, portée par la revalorisation automatique des valeurs locatives cadastrales, indexée sur l’inflation.

Cette réévaluation nationale, estimée autour de 3 à 4 %, s’ajoute souvent aux décisions locales. Certaines municipalités ayant choisi d’ajuster leur taux pour compenser la baisse d’autres recettes.

Résultat : pour beaucoup de contribuables, la facture grimpe nettement, parfois de plusieurs dizaines d’euros. La réforme du calcul des valeurs locatives, toujours en préparation, suscite également des angoisses.

Elle vise ainsi à rendre l’impôt plus juste et cohérent avec les prix du marché. Mais elle pourrait entraîner d’importants écarts entre les territoires, voire des hausses brutales pour les biens sous-évalués depuis des décennies.

En parallèle, les proprio de résidences qui ne sont pas principales restent particulièrement exposées. Certaines communes de tourisme appliquent des majorations, parfois jusqu’à 60 %, pour lutter contre la vacance des logements et favoriser l’habitat permanent.

Une disparition partielle possible pour certains Français

Face à ces augmentations, de plus en plus de proprio expriment leur lassitude. Ils estiment supporter une charge fiscale disproportionnée.

Le gouvernement promet une réflexion sur l’équilibre des finances locales. Sans pour autant remettre en cause la taxe foncière, devenue la norme pour certains.

En 2025, son montant a été augmenté d’au moins 3,9 %, afin de suivre l’évolution de l’indice des prix harmonisé (IPCH). Toutefois, de nombreuses communes ont appliqué une hausse pour compenser la baisse de la taxe d’habitation.

Certains Français peuvent d’ailleurs se voir exonérés de taxe foncière, totalement ou presque. Et ce, selon leur situation personnelle ou la nature du bien.

L’exonération totale concerne notamment les personnes de plus de 75 ans dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas un plafond fixé en fonction de la composition du foyer. Par exemple, 19 107 euros pour un couple, ainsi que ceux qui ont l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).

Mais aussi de l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi) ou de l’AAH, sous condition de ressources. Les résidents d’un établissement d’accueil percevant l’une de ces allocations peuvent en bénéficier jusqu’à 65 ans.

Une disparition partielle de la taxe foncière pour certains Français

Au-delà de quoi s’applique à nouveau la condition de revenus. En revanche, cette disparition ne s’étend pas à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

L’exonération partielle s’applique dans plusieurs situations. Les immeubles neufs, les reconstructions ou les agrandissements à usage d’habitation sont exonérés pendant deux ans.

Les logements anciens ayant fait l’objet de travaux d’économie d’énergie supérieurs à 10 000 euros peuvent avoir le droit à une réduction de 50 à 100 % pendant trois ans. Tandis que les logements neufs à haute performance énergétique profitent d’un avantage sur 5 ans.

Les logements en location-accession peuvent se voir exonérés pendant quinze ans. Et les meublés de tourisme situés en zone de revitalisation rurale bénéficient d’une exonération permanente.

Les bureaux transformés en logements sont exonérés pendant cinq ans. Tout comme les bâtiments de production d’énergie renouvelable (biogaz, électricité ou chaleur par méthanisation).

Les jeunes pousses profitent d’une exonération sur sept ans, et les entreprises avec une activité en difficulté peuvent en avoir entre deux et cinq ans. Certaines catégories spécifiques peuvent également se voir dispensées de taxe foncière.

Parallèlement, le député Nicolas Ray, du groupe Droite Républicaine, a proposé un amendement permettant aux communes de refuser l’exonération automatique de deux ans. Cela concerne les constructions neuves.

D’autres députés de la même formation politique suggèrent d’exonérer totalement et durant cinq ans les nouvelles constructions non résidentielles implantées sur des friches. Dans le but de compenser le surcoût de 20 à 30 % lié à la réhabilitation de ces terrains.