Brian Molko, chanteur de Placebo, du rebel en gentil père de famille : Pas Question !!

La "vraie vie" de Brian Molko ne regarde que lui. Allure androgyne, bisexualité et marginalité revendiquées sur scène, le chanteur du groupe rock Placebo n’avait pas apprécié du tout d’être présenté, en juin 2006, dans un numéro de l’hebdomadaire Voici en train de pousser sagement la poussette de son fils aux côtés de sa compagne dans les allées du zoo de Vincennes.
Une détestable allure de bon père de famille susceptible de porter atteinte à l’"image de marginal" sur laquelle le chanteur a bâti sa carrière et une grande partie de son succès commercial, comme l’avait expliqué son avocate à l’audience devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris, lundi 19 mars. Elle avait demandé à ce titre 8 000 euros de dommages et intérêts pour chacun des parents et 15 000 euros pour l’enfant.

"Dans cette chambre, on a l’habitude d’en entendre de toutes sortes mais, là, c’est vraiment du masochisme judiciaire. On vous demande de considérer que le fait de ne pas dire assez de mal de quelqu’un lui porterait préjudice !", s’était étonné Me Olivier d’Antin, avocat de Prisma Presse.

Dans son jugement, rendu lundi 7 mai, le tribunal a estimé que le "préjudice professionnel" invoqué par Brian Molko n’était pas démontré. Il n’a donc pas donné suite aux demandes du chanteur sur ce point. Les juges ont en revanche considéré que celui-ci était fondé à obtenir réparation au titre de l’atteinte à la vie privée et a condamné Prisma presse à verser 4 000 et 3 000 euros de dommages et intérêts à Brian Molko et à sa compagne.

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