L’Aréna O2 de Londres a accueilli 20 000 spectateurs pour les Brit Awards 2017 hier soir. En présence de nombreux artistes, la cérémonie a fait la part belle aux Britanniques. David Bowie a été sacré, un an après son décès. En revanche, Beyonce a été préférée à la Nantaise Christine and the Queens pour l’artiste féminin de l’année.

Quand Dexter rend hommage à David Bowie

David Bowie a laissé un immense vide au début de l’année 2016. L’acteur mythique de Dexter, Michael C.Hall, qui est aussi un excellent chanteur, est venu récupérer le trophée de l’artiste britannique masculin de l’année décerné au « caméléon ». Décédé d’un cancer, Bowie avait offert une dernière merveille à ses fans : l’album « Blackstar », futuriste et prémonitoire.

Ce dernier lui a valu en plus, la récompense de l’album de l’année, la reine des catégories. Un album futuriste mais prémonitoire, sorti deux jours avant sa mort.

L’acteur a résumé la personnalité de Ziigy Stardust en une boutade : « S’il avait pu être des nôtres ce soir, il ne serait probablement pas venu. Je suis ici, en son nom et celui de sa famille pour accepter ce testament

The Queen B plus forte que Chrsitine and the Queens

Christine and the Queens ne sera pas l’artiste féminine internationale de l’année. Pas à Londres du moins. La chanteuse, nommée aux côtés de Rihanna, Sia, Solange et Beyonce, s’est inclinée face à cette dernière. Le rappeur canadien Drake a remporté ce même prix du côté des hommes.

Dans les autres catégories, One Direction grâce à « History » a remporté le trophée du clip de l’année. A Tribe Called Quest a été désigné meilleur groupe international, « Shout Out To My Ex » de Little Mix, meilleur single. Rag’N’ Bone Man a eu le trophée de la meilleure révélation, The 1975 celui du meilleure groupe britannique et enfin, Emeli Sandé celui de la meilleure artiste féminine britannique.

S’ils n’ont pas triomphé, Bruno Mars et Ed Sheeran ont offert des prestations live de haut vol.

La polémique Katy Perry

Que serait une réunion d’artistes sans une attaque frontale envers Donald Trump ? Tout sauf une réunion d’artistes. Katy Perry a fait parler d’elle en intronisant des squelettes du Président américain et Theresa May lors de son interprétation de « Chained to the rhythm ».

On vous laisse juge avec cet extrait :