Venu directement des Etats-Unis, le « swatting » est une mode très peu compréhensible et surtout extrêmement dangereuse ! Il correspond au fait d’appeler les autorités de police ou gendarmerie en inventant un prétexte pour faire arrêter une personne innocente. En 2 jours, deux joueurs de jeux vidéo français ont payé les frais de ces canulars.

Swatting DominGo et Bruce Grannec

Ce phénomène inquiétant, est une mode aux Etats Unis depuis plusieurs années. Elle doit d’ailleurs son nom au SWAT, qui est le groupe d’intervention américain, l’équivalent du GIGN et du RAID en France. Des dizaines de streameurs ou youtubeurs ont payé les frais de ces canulars aux Etats-Unis. Le problème ? C’est que cette mode est en train de se déplacer en France ! Et hier (26 juillet 2015), c’est le joueur de League Of Legend : DominGo qui a subit un « swatting ».

https://twitter.com/Dom1nGo/status/625149276679729152

Le joueur a prévu de s’exprimer en live pour expliquer ce qu’il s’est réellement passé. Avec plus de 200 000 abonnés sur Youtube, DominGo  avait prévu de lancer un live sur une plateforme de streaming, quelques secondes avant l’intervention. Il n’a rien pu faire face à l’assaut du GIGN dans sa chambre.

Mais, effet de mode oblige, c’est Bruce Grannec qui a connu le même problème. En effet, le joueur français, ancien champion du monde de Fifa a été accusé « d’homicide sur sa femme ». Il s’est expliqué rapidement dans un tweet.

Il y a quelques mois, c’est le streameur Bibix qui s’est fait arrêter par le GIGN alors qu’il était en pleine partie de jeu avec ses amis ! Cette fois ci, la vidéo a été capturé et les spectateurs ont pu voir le « swatting » en direct. Moment choquant…

https://www.youtube.com/watch?v=BQAgLL0PcWU

Rappelons aussi, que le « swatting » n’est pas seulement une mode propre aux jeux vidéo. En effet, on parle de « swatting » à partir du moment où les forces de l’ordre se déplacent, par surprise, pour arrêter de faux suspects. Certaines célébrités ont connu ces arrestations musclées. En mars 2015, les deux chroniqueurs de Touche Pas à Mon Poste : Bertrand Chameroy et Enora Malagré se sont fait arrêter. On peut aussi penser à Aymeric Caron, ancien chroniqueur de On n’est Pas Couché, en septembre 2014 ou encore à Pierre Haski, journaliste à Rue89.

Les auteurs de ce canular risquent 2 à 5 ans de prison et une amende de plus de 30 000€.