La CAF continue d'opérer des changements pour faciliter la vie de ses allocataires. Une nouvelle règle entre en vigueur en janvier prochain.
À partir de janvier prochain, le gouvernement français s’apprête à revoir en profondeur le système des aides de la CAF. Une décision qui pourrait bouleverser le quotidien de nombreux ménages.
CAF : une année 2026 décisive pour les allocataires
L’objectif affiché pour les allocataires de la CAF est clair. Réaliser des économies budgétaires dans un contexte de finances publiques tendues.
Mais pour les Français, ces mesures risquent surtout de se traduire par une perte de pouvoir d’achat. Concrètement, l’exécutif prévoit de geler les montants des principales aides sociales et prestations publiques.
Cela signifie qu’elles ne seront plus indexées sur l’inflation ou l’évolution du coût de la vie. À l’image du gel déjà appliqué au barème de l’impôt sur le revenu.
Sont concernées les pensions de retraite, les allocations versées par la CAF, les APL, l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Mais aussi la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) ou encore le complément familial.
Autant de dispositifs essentiels qui ne connaîtront plus de revalorisation annuelle. Cette stratégie vise à réduire les dépenses de l’État, mais elle risque d’entamer sérieusement le budget des foyers dépendants de ces soutiens financiers.
Au-delà du simple gel, certains bénéficiaires pourraient voir leurs droits amputés, voire supprimés. Dès 2026, les plafonds de ressources servant de base au calcul de ces aides devraient, eux aussi, se voir figés.
Des aides revalorisées, des allocataires en danger ?
En clair, si les revenus d’un ménage augmentent légèrement d’ici là, il pourrait perdre l’accès à certaines prestations. L’impact est loin d’être négligeable.
Par exemple, une famille avec deux enfants pourrait perdre l’allocation de base de la Paje à taux partiel. Soit environ 98 € par mois, ce qui représente près de 1 180 € par an.
Dans un contexte où les salaires devraient croître d’environ 3 % en 2024, ce mécanisme risque d’accentuer les inégalités économiques entre les foyers. Ce projet intervient dans un climat politique particulièrement instable et il pourra se voir voté le 8 septembre prochain.
Si le gouvernement pourrait se voir fragilisé, l’urgence de redresser les comptes publics laisse penser que le gel des prestations restera sur la table. Pour les allocataires, la vigilance reste donc de mise.
Ceux dont les droits dépendent des plafonds de ressources doivent anticiper d’éventuelles baisses, voire suppressions, d’aides dès l’an prochain. Ajuster son budget et envisager des solutions alternatives deviennent des précautions indispensables.
À partir de décembre 2025, un changement important concerne le CMG (complément de libre choix du mode de garde). Ce dernier fait ainsi partie des prestations de la PAJE.
CAF : un changement de taille au sujet de la PAJE
Cette aide de la CAF évoluera pour mieux s’adapter aux besoins des familles et au contexte économique du moment. Ces ajustements visent à reconnaître davantage la diversité des situations, en particulier pour les foyers ayant recours à différents modes de garde.
On peut s’attendre à ce que le montant ou les modalités de versement se voient revus afin d’offrir un soutien plus ciblé et équitable. De plus, dès le début de l’année, à partir de janvier, les droits des allocataires ont été recalculés automatiquement.
Et ce, en fonction des ressources déclarées de 2023. Cela a donc implicitement préparé le terrain pour adapter les aides à venir, y compris celles qui se verront établies en décembre.
Ces réévaluations influent sur les prestations, dont le CMG, selon les nouvelles barèmes établis. Enfin, cette réforme s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système, pour aligner les aides jusqu’en fin d’année sur les réalités économiques.