CAF : le quotidien des familles séparées transformé grâce à ce joli coup de pouce

La CAF aide les familles séparées. En cette fin d'année, il est possible d'avoir le droit à un joli coup de pouce de la part de l'organisme.

Le complément de libre choix du mode de garde, plus connu sous le nom de CMG, va désormais pouvoir être versé à chacun des deux parents lorsque l’enfant vit en résidence alternée. Une annonce faite par la CAF.

Cette aide de la CAF va profiter au plus grand nombre

Cette évolution de la CAF, réclamée depuis des années par les associations et les familles, met fin à une situation jugée injuste. Jusqu’ici, même si chaque parent employait un professionnel pour garder l’enfant à son domicile. Un seul pouvait toucher le CMG.

Avec cette réforme, chaque parent pourra percevoir une aide de la Caf ou de la MSA pour les heures d’accueil qu’il finance chez lui. L’objectif est de mieux reconnaître l’implication de chacun.

Et de faire évoluer le soutien public en fonction des configurations familiales actuelles. Que l’enfant soit confié à un assistant maternel agréé ou à une garde à domicile, chaque parent pourra déclarer son organisation et bénéficier d’un CMG.

Il se voit ainsi calculé à partir de ses revenus et des heures qu’il rémunère. Cette nouveauté doit permettre de réduire la charge financière qui pèse sur les foyers séparés. Et d’assurer une gestion plus sereine de la garde d’enfant en résidence alternée.

Il est essentiel de rappeler que cette réforme ne concerne que les familles employant directement un professionnel. Et non celles qui utilisent une crèche familiale. Une micro-crèche ou une structure prestataire, où le personnel se voit salarié par un organisme.

Pour ces modes de garde, les règles actuelles demeurent inchangées. À partir du 1er décembre 2025, chaque parent pourra demander son propre CMG, à condition toutefois de respecter plusieurs critères précis.

Une déclaration sur l’honneur à remplir

La résidence alternée devra être effective et déclarée auprès de la CAF. Et chacun devra attester cette organisation via une déclaration sur l’honneur.

Le partage des allocations familiales constitue également une condition centrale, sauf dans certains territoires d’outre-mer où cette étape n’est pas exigée. Enfin, chaque parent devra être l’employeur direct pour les heures de garde réalisées à son domicile.

Avec un contrat distinct, même si la même personne intervient dans les deux foyers. Le montant de l’aide dépendra ensuite des revenus de chaque parent et des heures déclarées via Pajemploi.

Et ce, aafin que le soutien public reflète réellement les dépenses engagées par chacun. Les démarches à suivre dépendront de la situation administrative du foyer. Avant l’entrée en vigueur de la réforme.

Le second parent ne pourra déposer sa demande qu’à partir du 1er décembre 2025. Date à laquelle son dossier pourra enfin se voir étudié.

Une simulation préalable sur le site de la CAF se dit vivement recommandée pour anticiper le montant de l’aide et évaluer le reste à charge. Si les parents partagent déjà les allocations familiales, le parent bénéficiaire n’a rien à faire.

CAF : des familles soulagées par cette réforme

Et le second doit simplement déposer sa demande. Lorsque les allocations ne se voient pas encore partagées, il faudra, pour celui qui n’est pas allocataire, joindre une demande de partage en plus du formulaire CMG.

Dans les situations où personne ne touche pour l’instant les allocations familiales ou où aucun parent ne bénéficie du CMG emploi direct, chacun devra constituer sa propre demande complète. Cela correspond ainsi à l’organisation mise en place.

Cette réforme s’inscrit dans une dynamique plus large d’adaptation du CMG aux réalités actuelles. Depuis septembre 2025, l’aide se voit ainsi calculée sur une base horaire, un mode de calcul plus juste et plus précis.

Le dispositif se veut également renforcé pour les familles monoparentales, qui peuvent désormais en bénéficier jusqu’aux douze ans de l’enfant. Contre six ans auparavant. Les territoires ultramarins disposent quant à eux de règles spécifiques.

En Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte, le partage des allocations n’est pas nécessaire pour permettre au second parent de demander le CMG. Ce qui simplifie considérablement l’accès à l’aide.