La CAF propose pléthore d'aides aux allocataires. Mais, l'allocation sociale unique, pourrait-elle faire perdre de l'argent aux Français ?
En 2025, la CAF met en place plusieurs changements importants qui transforment le fonctionnement du RSA et de la prime d’activité. Mais alors, qu’en sera-t-il de l’allocation sociale unique ?
CAF : des changements sur l’année 2025
Désormais, la déclaration trimestrielle de la CAF n’est plus à remplir entièrement par l’allocataire. Elle devient préremplie grâce aux données transmises automatiquement par les employeurs et les organismes sociaux.
Cette évolution s’inscrit dans la logique de la « solidarité à la source ». Elle se veut ainsi destinée à rendre facile les démarches et à éviter les erreurs qui peuvent provoquer des trop-perçus ou des suspensions de droits.
La période prise en compte pour calculer les ressources évolue également. Au lieu de se baser sur les mois M-1 à M-3, la CAF utilise désormais M-2 à M-4, ce qui harmonise les délais de transmission des revenus et réduit les écarts entre les situations réelles.
Mais aussi les montants retenus. Le calcul des droits repose maintenant sur le montant net social, déjà indiqué sur les fiches de paie, ce qui limite les confusions et rend la procédure plus fluide pour tous les salariés.
En cas d’erreur dans les données préremplies, les allocataires peuvent corriger les informations avant validation. Notamment pour les pensions, les activités indépendantes ou les revenus qui ne sont pas transmis automatiquement.
Parallèlement, les principales prestations comme le RSA, la prime d’activité ou encore l’AAH bénéficient d’une légère revalorisation. L’objectif global de ces changements est de faciliter l’accès aux aides, de sécuriser les droits et de réduire le non-recours.
Allocation sociale unique : tout ce qu’il faut savoir
Le gouvernement Lecornu remet à l’agenda une idée régulièrement avancée par la droite. Fusionner plusieurs aides sociales en une seule et même allocation.
Derrière cette simplification affichée, l’exécutif espère obtenir des économies de gestion. Mais cette réforme, si elle voit le jour, pourrait aussi réduire les ressources d’une partie des ménages.
Selon les projections, jusqu’à 3,55 millions d’entre eux pourraient y perdre. Le gouvernement déposera en décembre un projet de loi créant une « allocation sociale unique ».
Ce chantier, promis par Emmanuel Macron dès 2018, avait été confié successivement à Michel Barnier puis François Bayrou. Sans déboucher sur une proposition concrète. Pour l’heure, le périmètre exact reste flou, mais l’idée est claire.
Rapprocher le RSA, la prime d’activité et certaines aides au logement au sein d’un dispositif unifié. Lecornu assure vouloir un texte « rapide », présenté dès décembre en Conseil des ministres, et insiste sur le fait que les économies visées concerneraient l’appareil administratif, non les allocataires.
Si les associations de lutte contre la pauvreté reconnaissent l’intérêt d’une simplification susceptible de réduire le non-recours, elles s’inquiètent d’une harmonisation qui se ferait « vers le bas ». Une inquiétude confortée par les travaux disponibles.
Ce que cette aide de la CAF pourrait changer pour les allocataires
Les simulations montrent qu’en cas de fusion des aides (RSA, prime d’activité. Aides au logement, mais aussi ASS, AAH, ASPA, ASI). Sans revalorisation budgétaire globale, le nombre de perdants va au-delà celui des Français. Et ce n’est pas tout.
Selon ce rapport, 3,55 millions de ménages verraient leurs revenus diminuer, dont 1,5 million qui pourrait perdre tout droit à prestation dans certains scénarios. À l’inverse, 3,3 millions de foyers sortiraient gagnants.
Les effets se diraient très variables selon les allocations actuellement perçues : les Français qui ont l’ASS compteraient deux fois plus de perdants que de gagnants.
Les bénéficiaires d’aides au logement seraient globalement un peu plus nombreux à perdre, même si les gagnants profiteraient de hausses plus importantes et les personnes qui ont l’ASPA seraient largement mieux lôtis, avec près de 3,3 fois plus de gagnants.
Les différences de situation familiale jouent également un rôle : les familles monoparentales et les couples avec enfants sortiraient légèrement avantagés. Tandis que les personnes seules verraient leur taux de pauvreté augmenter (+1,6 point).
Salut, je suis Ruben, le nouveau rédacteur web de Tuxboard.com. Fraîchement diplômé d'une école de journalisme à Paris, je suis passionné par l'actualité des médias, les émissions de télévision et la sociologie. Je suis enthousiaste à l'idée de partager avec vous mes articles et mes décryptages de l'actualité sur Tuxboard.
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