CAF: voici la date précise de la mise en place de la déconjugalisation de l'AAH !

En France, à compter du mois d'octobre 2023, un changement majeur sur le versement de l'AAH de la CAF va entrer en vigueur. On vous dit tout.

L’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés) est une prestation sociale accordée en France par la maison départementales des personnes handicapées (MDPH) aux personnes en situation de handicap éligibles. Au mois d’octobre, les conditions d’attribution évoluent.

La CAF verse l’AAH aux Français

Pour percevoir l’AAH de la CAF, il faut être âgé d’au moins 20 ans ou 16 ans sous certaines conditions. L’autre condition est de résider en France de manière stable et régulière.

Il faut aussi avoir un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 % ou compris entre 50 % et 79 % avec une restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi. La CAF est le seul organisme à vous verser l’AAH.

Sachez que son montant varie en fonction de différents critères, tels que la situation familiale, les ressources du demandeur et le taux d’incapacité. Au 1er avril 2023, le montant maximal de l’AAH se voit fixé à 971,37 euros par mois.

Ce montant se voit attribué pour une personne seule. Il se voit donc réduit en fonction des revenus du bénéficiaire et des ressources de son foyer.

Pour demander l’AAH, vous devez donc remplir un formulaire de demande auprès de votre MDPH locale. Il se veut conseillé de fournir tous les documents justificatifs nécessaires pour faciliter le traitement de votre demande.

La durée d’attribution de l’AAH

Généralement, l’AAH est accordée pour une durée déterminée. Elle se veut comprise entre 1 et 5 ans, et doit être renouvelée périodiquement. Et cela pour les personnes ayant un taux d’incapacité compris entre 50 et 79%.

Pour les personnes bénéficiant d’un taux d’incapacité >80%, l’AAH peut être mise pour une durée définitive. Mais que si le handicap n’est pas susceptible d’évolution favorable.

En plus de l’AAH, les bénéficiaires de la CAF peuvent donc avoir droit à d’autres allocations ou aides, telles que l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), la Majoration pour la Vie Autonome (MVA) ou l’Aide au Logement (APL).

Pour calculer le montant de l’AAH, les ressources financières et le patrimoine du demandeur sont pris en compte dans le calcul de l’AAH. Des règles spécifiques s’appliquent pour déterminer si vous êtes éligible en fonction de vos revenus et de votre patrimoine.

L’attribution de l’AAH peut donc se voir soumise à des contrôles réguliers pour vérifier la situation médicale et le taux d’incapacité du bénéficiaire.

Des visites médicales peuvent se voir prévues afin de réévaluer le droit à l’AAH. D’ailleurs, à compter du mois d’octobre, les règles d’attribution de la CAF évoluent.

Un changement majeur de la CAF

L’Allocation aux adultes handicapés va faire peau neuve. Suite à des discussions autour de l’Allocation aux adultes handicapés ou AAH, le gouvernement a choisi d’opter pour sa déconjugalisation.

Bientôt, cette aide versée par la CAF va sera calculée déterminée en fonction du revenu individuel de la personne en situation de handicap et non sur le revenu du foyer comme c’était le cas jusqu’à présent.

L’objectif est donc d’offrir une meilleure autonomie financière aux destinataires. D’ailleurs, la mise en place de ce nouveau système se fera dès le mois d’octobre 2023.

D’ailleurs, sachez que d’autres changements pourraient en suivre. En effet, cette déconjugalisation va donc entraîner des coûts supplémentaires pour l’État.

En résumé, lorsqu’il y a augmentation du montant de l’aide, le gouvernement doit donc débourser de l’argent en plus. Un changement qui crée polémique.

La déconjugalisation de l’Allocation aux adultes handicapés ou AAH fait débat surtout à cause de l’amplification des dépenses publiques. Certaines personnes se disent persuadées qu’il s’agit d’un moyen pour faciliter la séparation des dépenses.

Pour certains, le mode de calcul actuel du montant de l’AAH serait donc une forme de discrimination. En effet, ces derniers soulignent que d’autres prestations comme le RSA se basent sur des revenus individuels. La CAF va-t-elle manquer de neutralité ? Seul l’avenir nous le dira.