
Si vous possédez une carte Mastercard, vous allez ravis d'apprendre que vous allez prochainement toucher une somme d'argent.
En 2025, la carte Mastercard poursuit son rôle central dans les paiements en France, porteur d’innovations majeures tant pour les consommateurs que pour les entreprises. D’ailleurs, certains d’entre vous vont prochainement recevoir un virement sur leur compte.
Carte Mastercard : à la pointe de l’innovation
Les paiements sans contact, déjà très ancrés dans les habitudes, couvrent désormais plus de deux transactions hors ligne sur trois via votre carte Mastercard. Cette technologie, rapide et sécurisée, s’appuie sur l’élargissement du plafond (jusqu’à 50 € sans code).
Cela contribue donc ainsi à la diminution significative de l’usage des espèces. Et cela permet d’accélérer les temps de passage lorsque vous êtes en caisse.
Le développement du paiement digital se poursuit. En effet, Click to Pay, déjà déployé en France début 2025, permet de régler en ligne en un clic sans ressaisir le numéro de carte, grâce à un système de tokenisation sécurisée.
Cette solution, intégrée par sept prestataires (Adyen, HiPay, Monext, PayXpert, Purse, Viva.com et Worldline), réduit le temps de validation des paiements en ligne de moitié. Cela améliore les taux de conversion.
Et, sur le plan professionnel, Mastercard mise sur l’essor des cartes virtuelles à usage unique pour les entreprises. Ces outils numériques, intégrés aux ERP, permettent un meilleur suivi des dépenses en temps réel.
Cela permet ainsi d’automatiser la gestion comptable, ce qui contribue donc à maîtriser les fraudes et erreurs au sein des TPE/PME. Le marché mondial de la finance intégrée pourrait atteindre 124 milliards de dollars d’ici à 2025.
Une lourde amende pour l’entreprise
C’est l’épilogue d’une longue bataille judiciaire. Mastercard va devoir verser 11,8 milliards d’euros à plusieurs millions de consommateurs britanniques.
Et ce, y compris à des personnes qui n’ont jamais eu recours à ses cartes bancaires. Tout commence en 2016. Walter Merricks, ancien médiateur financier au Royaume-Uni, dépose plainte contre Mastercard.
Ce dernier reproche alors au géant du paiement d’avoir facturé illégalement des commissions d’interchange trop élevées entre 1992 et 2008. Ces frais, appliqués par les banques aux commerçants à chaque transaction par carte, auraient entraîné une hausse des prix de vente.
Cela a donc indirectement impacté l’ensemble des consommateurs, qu’ils aient ou non utilisé une carte Mastercard. Au fil des années, la plainte s’est transformée en recours collectif, réunissant des millions de plaignants.
Après neuf ans de procédures, la justice britannique a tranché. Mastercard devra indemniser les consommateurs à hauteur de 10 milliards de livres sterling, soit environ 11,8 milliards d’euros.
Le remboursement sera quasi automatique. Près de 46 millions de personnes sont éligibles. Et ce, à condition d’avoir résidé au Royaume-Uni entre 1992 et 2008, indépendamment de l’usage ou non d’une carte Mastercard.
Carte Mastercard : vous pourriez recevoir un virement prochainement
Aucune démarche n’est requise pour l’instant. Une plateforme officielle sera prochainement mise en ligne pour permettre aux intéressés de vérifier leur éligibilité, sans fournir de justificatif.
Selon les estimations relayées par Le Journal du Geek, chaque consommateur lésé pourrait percevoir en moyenne 83 euros. Et ce, à condition que le nombre de demandes reste inférieur à 2,2 millions.
En cas de mobilisation massive, ce montant pourrait descendre à environ 53 euros. Certes, cette somme ne changera pas le quotidien des bénéficiaires, mais reste une compensation bienvenue.
Pour sa part, Mastercard n’entend pas baisser les bras. Si la firme a reconnu sa défaite sur le fond, elle cherche désormais à limiter l’impact financier de la décision, en contestant notamment les modalités de calcul des indemnisations.
Une tentative de défense qui pourrait cependant fragiliser sa position face à d’éventuelles futures actions collectives. Si la France n’est pas concernée par ce jugement, les personnes qui ont résidé au Royaume-Uni entre 1992 et 2008 pourraient y prétendre.
Pour cela, il leur suffira, le moment venu, de déposer une réclamation pour vérifier leur droit au remboursement. De quoi mettre un peu de beurre dans les épinards !