Ces 3 types de riz qu'il faut à tout prix éviter selon une diététicienne

Une diététicienne a dévoilé les trois types de riz qu'il fallait à tout prix éviter et ne pas consommer au quotidien !

Souvent perçu comme un aliment sain et incontournable dans de nombreuses cuisines du monde, le riz peut pourtant poser certains problèmes pour la santé. Si, à la base, il est plutôt bénéfique, tout dépend de sa variété, de son mode de culture et de son niveau de transformation.

Ces types de riz à éviter

Laëtitia Proust-Millon, diététicienne-nutritionniste, a mis en garde contre trois types de riz à éviter absolument. Ces derniers se retrouvent d’ailleurs très souvent dans les rayons des supermarchés.

Derrière l’image souvent associée au riz se cachent parfois des pratiques agricoles très intensives. « À la base, le riz est une bonne céréale. Chaque variété de riz a des propriétés nutritionnelles qui lui sont propres« , a souligné la spécialiste, comme le rapporte Top Santé.

Mais tout change une fois que nous connaissons la manière dont ce riz est produit. Elle a expliqué : « Ce sont les modes de production et la transformation de ces variétés de riz qui font que certains produits sont nocifs ».

Le premier type à éviter ? Le riz basmati non bio. Souvent apprécié pour sa saveur et sa texture légère, il fait partie des plus exposés aux résidus de pesticides. C’est en tout cas ce que l’experte a souligné.

Elle a alors révélé : « Une étude menée en 2024 par 30 millions de consommateurs a montré que les espèces de riz basmati étaient les plus contaminées par les pesticides« . Il y a notamment des substances préoccupantes comme le tébuconazole ou la cyperméthrine.

« Plus il est transformé et plus sa qualité nutritionnelle est dégradée »

La nutritionniste recommande donc de privilégier les riz basmati bio, garantis sans résidus chimiques. Ou d’opter pour des variétés cultivées de manière moins intensive, comme le riz de Camargue ou les riz thaïs.

Il y a un autre type à bannir. Il s’agit du riz blanc. Si son aspect épuré peut rassurer, sa transformation intensive le rend beaucoup moins intéressant sur le plan nutritionnel. « Plus le riz est transformé et plus sa qualité nutritionnelle est dégradée », a-t-elle affirmé.

Le processus de raffinage enlève l’écorce riche en fibres ainsi que le germe. Pourtant, ce dernier représente le principal réservoir de vitamines et de minéraux. « Le riz blanc, dont on a retiré l’écorce et le germe, contient beaucoup moins de fibres et de vitamines et minéraux », a déclaré l’experte.

Ce manque de fibres entraîne une élévation rapide de la glycémie après ingestion. Cela stimule donc fortement la sécrétion d’insuline. Il en résulte un index glycémique élevé, un facteur de risque pour les maladies métaboliques.

Attention à cet autre danger

Les riz complets ou semi-complets, bien que plus denses en pesticides, restent bien meilleurs nutritionnellement. C’est pour cette raison qu’il faut bien les choisir bio. Enfin, le troisième piège à éviter : les riz à forte teneur en arsenic.

Ce métal lourd, potentiellement toxique, s’accumule facilement dans cet aliment en raison de sa culture dans l’eau. Laëtitia Proust-Millon a précisé : « Le riz peut poser un autre problème : de nombreux riz contiennent des taux élevés d’arsenic inorganique ».

Le souci ne touche pas juste les variétés industrielles. Les produits complets, plus riches sur le plan nutritionnel, restent également concernés. « C’est dans le germe du grain que se concentre le plus l’arsenic, aussi le riz brun (complet) en contient des quantités plus élevées que le riz blanc », a-t-elle précisé.

Pour limiter les risques, la diététicienne recommande de faire tremper l’aliment toute une nuit, de jeter l’eau de trempage, puis de bien le rincer avant cuisson.