Si vous souhaitez réussir la plantation de vos rosiers durant l'automne, vous devez à tout prix mettre en place ces conseils !
L’automne reste la saison idéale pour offrir un nouveau départ à vos rosiers. La terre est encore chaude, les pluies sont régulières, et les jeunes racines trouvent un environnement parfait pour s’installer avant les grands froids.
La plantation des rosiers en automne
Pourtant, planter un rosier demande quelques précautions pour garantir une floraison éclatante dès le printemps suivant. Dans l’émission « Bonjour ! La Matinale TF1 », Pierre le Cultivateur a partagé plusieurs conseils pratiques pour bien réussir cette étape essentielle.
Il existe deux types de rosiers disponibles dans les jardineries durant cette période. Les rosiers en pot et les rosiers à racines nues. La différence entre les deux se joue principalement sur le prix. Pour un rosier à racines nues, il faut compter entre 7 et 20 euros selon la variété.
Tandis qu’un rosier en pot se vend généralement entre 20 et 50 euros, parfois davantage. Si les deux types se plantent en automne, le rosier en pot peut, lui, être mis en terre toute l’année.
Pierre le Cultivateur a confié : « Ils piquent tous les deux au temps et ils vont faire de magnifiques fleurs, bien entendu, dès le printemps prochain ». Acheter un rosier à racines nues peut impressionner au premier abord.
En revanche, sa préparation reste simple et accessible. Avant de le planter, l’expert recommande de réaliser un petit habillage. Ce geste permet de stimuler la reprise et de favoriser le développement des racines.
Des conseils indispensables
L’expert a indiqué : « Commencez par raccourcir les tiges à une vingtaine de centimètres pour équilibrer la plante. Ensuite, taillez légèrement les racines abîmées ou trop longues pour stimuler la reprise ».
Avant de préciser : « Et pour finir, baignez votre rosier dans un pralin, un mélange de terre, de compost et d’eau pendant une quinzaine de minutes ». Ce bain naturel aide à protéger les racines contre le dessèchement.
De plus, il encourage un enracinement rapide une fois en terre. Vous devez aussi rafraîchir les racines avant la mise en place. Vous devez notamment couper les parties cassées ou abîmées proprement.
Le spécialiste a souligné : « Si vous avez une tige qui s’est cassée dans le transport, on la coupe en dessous de la blessure ». Pour les rosiers en pot, la méthode diffère légèrement. La motte doit simplement se tremper dans de l’eau à température ambiante pendant une vingtaine de minutes.
Inutile de griffer les racines, sauf en cas de chignon racinaire, lorsque ces dernières s’enroulent sous le pot. Comme l’explique Pierre le Cultivateur, il suffit ensuite de planter directement le rosier dans un sol bien ameubli.
Des astuces qui font la différence
La plantation demande une certaine attention. Le jardinier de TF1 conseille de creuser un trou large et profond, pour que les racines disposent de suffisamment d’espace. Le rosier doit se placer au centre, avec le collet, la partie entre les racines et la tige, au niveau du sol.
« Ni trop enterré ni trop exposé », a insisté l’expert. Une fois la plante positionnée, il faut reboucher la terre, tasser légèrement pour stabiliser la base, puis arroser abondamment. Cette étape d’arrosage se montre indispensable.
Et pour cause, elle permet d’éliminer les poches d’air et d’assurer un contact parfait entre la terre et les racines. Pour protéger la jeune plantation, un paillage autour du pied s’avère très utile. Il aide à maintenir l’humidité.
Cela limite aussi la repousse des mauvaises herbes et protège les racines de vos rosiers du froid. Un dernier détail attire souvent l’attention des jardiniers. Il s’agit de la présence d’une couche rouge ou cireuse sur les tiges.
Beaucoup pensent qu’il faut la retirer, mais ce serait une erreur. Pierre le Cultivateur a prévenu : « On ne la retire surtout pas, on la laisse, elle va partir d’elle-même ». Cette cire empêche les maladies de s’installer.
De plus, elle disparaît alors naturellement avec le temps. Au printemps, elle laisse place à de nouvelles pousses. L’expert a précisé : « Ça va repousser, se ramifier pour faire de nouvelles tiges et de nouvelles fleurs ».