Livret A, LDDS, Livret d'Epargne Populaire… Les options d’épargne sont nombreuses. Découvrez les plafonds et les atouts de chacun d’eux.
Les plafonds de chaque livret d’épargne, en plus des taux de rémunération, sont importants à connaître pour les épargnants lors du choix d’un produit de placement bancaire. Quelle est la limite maximale que vous pouvez ainsi investir dans chaque type de livret ? Le site du gouvernement, que meilleurtaux a relayé, nous aide à faire le point.
Qu’est-ce qu’un livret d’épargne ?
Un livret d’épargne est un compte spécifique qui permet de placer vos économies et de les faire fructifier. L’argent que vous déposez sur ce compte génère, en effet, des intérêts et reste alors accessible. Vous pouvez donc le retirer à tout moment.
Aucun moyen de paiement n’est associé aux livrets d’épargne. Ce qui signifie que vous ne pouvez pas les utiliser pour des transactions courantes comme le règlement de factures ou les virements.
Il existe deux types de livrets : les livrets d’épargne réglementée et les livrets bancaires. Ce sont les autorités publiques qui définissent les modalités des livrets réglementés (Taux. Plafond, etc.). En revanche, ce sont les banques qui déterminent les caractéristiques des livrets bancaires.
Une autre différence importante est que les livrets réglementés, comme le Livret A, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), le Livret Jeune et le Livret d’épargne populaire, sont entièrement défiscalisés. Cela signifie que les intérêts qu’ils génèrent ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu ni aux prélèvements sociaux. En revanche, les intérêts des livrets bancaires sont assujettis à la flat tax de 30 %.
Enfin, les livrets d’épargne ne comportent en général aucun frais d’ouverture, de clôture, de gestion ou lors des opérations telles que les dépôts et les retraits.
Quels sont les plafonds de chacun ?
La plupart des livrets d’épargne ont un plafond. Ce qui signifie donc qu’une fois un certain montant atteint, il n’est plus possible d’y effectuer des dépôts. Les principaux livrets d’épargne sont les suivants :
- Livret A
- Livret de développement durable et solidaire (LDDS)
- Livret d’épargne populaire (LEP)
- Livret jeune
- Super livret
Donc, voici les plafonds applicables :
- Livret A Particulier : 22 950 euros. Il affiche un taux d’intérêt de 1,7 %.
- Livret de développement durable et solidaire (LDDS) : 12 000 euros. Avec un taux à 1,7 %.
- Livret d’épargne populaire (LEP) : 10 000 euros. Avec un taux de 3,5 %, il s’adresse alors aux personnes à revenus modestes.
- Livret jeunes : 1 600 euros. Avec un taux de 1,7 % (minimum 12-25 ans).
- Compte épargne logement (CEL) : 15 300 euros 1,5 % + prêt à taux réduit et prime d’État.
- Plan d’épargne logement (PEL) : 61 200 euros. Son taux est variable selon sa date d’ouverture + prêt à taux réduit et prime d’État.
- Plan d’épargne retraite : Pas de plafond de versements, mais plafond de déductibilité fiscale des cotisations. Rente viagère + capital (modalités de sortie) 18-75 ans.
- Compte à terme / Pas de plafond. Ce sont les banques qui fixent les taux (taux fixe, progressif ou variable).
- Compte ou livret d’épargne bancaire : Pas de plafond. Ce sont les banques qui en fixent les taux : entre 0,2% et 1,5% pour les livrets ordinaires et jusqu’à 4% pour les superlivrets.
Faut-il atteindre le plafond de ses livrets ?
Les livrets d’épargne offrent donc une grande flexibilité. En effet, votre épargne est presque entièrement accessible. À l’exception de quelques dizaines d’euros, les montants planchers.
En cas de besoin, vous pouvez facilement accéder à vos fonds. Remplir votre livret d’épargne jusqu’au plafond ne comporte aucun risque. Au contraire, cela vous permet de maximiser la croissance de votre argent.
Ainsi, voici les intérêts annuels que vous pouvez obtenir avec les trois principaux livrets réglementés :
Livret A : plafond de 22 950 euros, à un taux de 1,7 %, ce qui équivaut à 550,80 euros d’intérêts par an.
LDDS : plafond de 12 000 euros à un taux de 1,7 %, soit 288 euros d’intérêts annuels.
LEP : plafond de 10 000 euros à un taux de 1,7 %, générant 350 euros d’intérêts par an.