Des millions de Français ne sont clairement pas prêts à faire face aux chaleurs estivales qui arrivent à grands pas !
Chaque année, les vagues de chaleur estivale deviennent plus fréquentes et plus intenses. Pourtant, une grande partie des Français n’est toujours pas préparée à faire face à ces températures extrêmes.
L’arrivée des chaleurs estivales
Les efforts pour améliorer les performances énergétiques des logements se multiplient. En revanche, la question du confort en été reste souvent oubliée. Et avec l’arrivée de l’été 2025, beaucoup risquent encore de souffrir de la chaleur estivale chez eux.
En France, environ 30 millions de logements représentent des résidences principales. Parmi eux, plus de 5 millions restent des « passoires thermiques ». Cela signifie qu’ils sont mal isolés, souvent anciens, et peu efficaces en matière de régulation thermique.
Ils deviennent donc rapidement invivables lorsqu’il fait trop chaud. Ces logements, classés F ou G selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), se montrent à la fois inconfortables l’hiver et étouffants l’été.
Pour rappel, le DPE, justement, représente l’outil le plus utilisé pour évaluer la performance énergétique d’un logement. Il permet de savoir combien d’énergie consomme une habitation pour se chauffer ou produire de l’eau chaude.
Mais ce diagnostic montre vite ses limites dès qu’il s’agit de chaleur estivale. Il ne tient pas assez compte de certains éléments pourtant essentiels, comme l’épaisseur des murs, l’inertie des matériaux. Ou la capacité d’un logement à se ventiler naturellement.
Le problème du parc immobilier
Un appartement classé B peut donc très bien se transformer en fournaise en plein mois d’août. La réglementation RE2020, mise en place pour les constructions neuves, tente de corriger le tir. Elle impose de nouveaux critères pour limiter la surchauffe dans les bâtiments récents.
Et ce, notamment en tenant compte de la température intérieure simulée sur plusieurs jours de chaleur. Malheureusement, cela ne règle pas le problème des logements déjà construits. Ces derniers représentent la majorité du parc immobilier.
L’État a tout de même lancé des mesures pour aider les ménages à rénover leur logement. Le dispositif MaPrimeRénov’, qui a pris récemment fin, a permis de financer des travaux d’amélioration énergétique. En revanche, les priorités se concentrent souvent sur le chauffage et l’isolation hivernale.
Encore une fois, le confort concernant les chaleurs estivales passe au second plan. Certaines solutions, pourtant simples, pourraient déjà faire une vraie différence. Renforcer l’isolation des toits et des murs permet de garder la chaleur à l’intérieur l’hiver et de la bloquer en été.
Les matériaux à forte inertie, comme la brique ou le béton, absorbent la chaleur lentement et évitent que l’intérieur ne chauffe trop vite. La protection des fenêtres reste un autre point à prendre en compte.
Des astuces à mettre en place
Face aux chaleurs estivales, il faut installer des volets, des stores ou des brise-soleil. Ces astuces permettent de réduire l’exposition directe au soleil. Il ne faut pas non plus oublier l’aération naturelle.
Il faut ouvrir les fenêtres tôt le matin ou tard le soir. Cela permet de rafraîchir les pièces sans avoir besoin d’utiliser la climatisation. Les ventilateurs ou brasseurs d’air peuvent aussi améliorer le confort.
En revanche, il ne faut pas qu’ils fonctionnent toute la journée pour ne pas consommer inutilement de l’énergie. Face aux chaleurs estivales, la végétation est souvent oubliée. Pourtant, il s’agit d’un autre allié de taille.
Un arbre bien placé peut réduire de plusieurs degrés la température autour de la maison. Les toitures végétalisées, les balcons plantés ou les cours intérieures ombragées créent de vrais îlots de fraîcheur.