Ces vins à bannir de vos apéros cet été selon 60 Millions de consommateurs

Selon 60 Millions de consommateurs, il y a des vins que vous devez à tout prix bannir de vos apéros au cours de l'été !

Le vin s’invite souvent à l’heure de l’apéro. Une enquête menée par le magazine 60 Millions de consommateurs révèle que certaines bouteilles populaires cachent des substances peu recommandables.

60 Millions de consommateurs analyse les vins de l’été

Derrière les étiquettes séduisantes et les appellations prestigieuses, des traces de pesticides se glissent parfois dans votre verre. Face à la demande croissante de produits plus sains et à une pression réglementaire plus forte, le secteur viticole a entamé une transition.

Les labels bio ou HVE (Haute Valeur Environnementale) se multiplient. Pourtant, les consommateurs ont souvent du mal à juger ce qu’ils achètent. Pour y voir plus clair, le magazine a analysé quarante vins rouges et blancs issus de quatre appellations très consommées.

C’est le cas de chablis, muscadet, bordeaux et côtes-du-Rhône. Les résultats montrent que certaines bouteilles contiennent des résidus de pesticides. Un tiers des vins testés présentent ces traces, même si elles restent en faible quantité.

Le problème vient de la nature même des substances retrouvées. Parmi les molécules détectées, certaines restent soupçonnées d’effets graves sur la santé : cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques. Ces effets dits « CMR » sont encore mal compris.

C’est surtout le cas lorsqu’ils se combinent entre eux dans un effet « cocktail ». Les vins bio analysés s’en sortent bien. Aucun pesticide détecté, et des notes supérieures à 16/20 dans la plupart des cas. En revanche, le label bio ne signifie pas zéro produit chimique.

Des révélations inquiétantes

Certaines molécules restent autorisées. Mais elles sont mieux encadrées. Ce constat met en valeur les efforts réalisés dans la viticulture bio. Le chablis, vin blanc très apprécié, réserve quelques surprises. Les sulfites, souvent ajoutés pour préserver le vin, restent présents en quantité importante.

La moyenne atteint 82 mg/l, bien en dessous du seuil légal de 200 mg/l pour les blancs, mais plus élevée que dans d’autres familles. Le plus inquiétant ? La présence de pesticides dans la moitié des échantillons testés.

Le chablis Lamblin & fils affiche un score très bas avec seulement 8,6/20. Du côté des muscadets, la situation n’est pas meilleure. Ces vins se distinguent par leur forte teneur en sulfites, avec une moyenne de 100 mg/l.

La palme revient au muscadet Les Caractères 2022 HVE, qui dépasse les 105 mg/l. Plusieurs références contiennent aussi des traces de folpet, un pesticide soupçonné d’être CMR. Ce produit est pointé du doigt pour son potentiel danger, rappelle 60 Millions de consommateurs.

Les bordeaux rouges s’en sortent mieux que d’autres catégories, d’après les experts. Deux tiers des vins testés obtiennent des notes supérieures à 15/20. La quantité moyenne de sulfites reste raisonnable, autour de 50 mg/l.

Des précautions à prendre

Les références bio restent particulièrement rassurantes, avec à peine 22 mg/l. En revanche, certains bordeaux restent problématiques. Le Citran 2022 contient un fongicide sans toxicité connue, mais l’Expert Club 2022 pose un problème.

Il renferme deux fongicides classés CMR, dont un désormais interdit dans les vins HVE. Enfin, les côtes-du-Rhône rouges apparaissent comme une bonne surprise. Ils contiennent peu de sulfites, en moyenne 37 mg/l.

Les bouteilles labellisées bio ou HVE montrent de bons résultats. Aucun pesticide inquiétant n’a été relevé dans cette catégorie, souligne 60 Millions de consommateurs. Ce qui en fait un choix plus rassurant pour les apéros estivaux.

Depuis janvier 2024, la réglementation impose une plus grande transparence. Les bouteilles produites doivent désormais mentionner leur composition et les valeurs nutritionnelles. Cette évolution représente une avancée majeure pour les consommateurs.

Une chose est sûre, tous les vins ne se valent pas, même sous un nom réputé. Pour éviter de boire un cocktail de produits chimiques, mieux vaut acheter des vins bio, lire les étiquettes et rester informé.

Victoria Bernard

Diplomée d'une grande école de journaliste et j'ai aussi un diplôme en préparation d'apéro. J'adore écrire et surtout pour Tuxboard, l'équipe est vraiment top et les sujets très variés même si je préfère écrire sur le média et aussi les tendances mode !