Cette aide sociale oubliée permet de toucher plusieurs centaines d’euros par an

Il y a une aide sociale oubliée des bénéficiaires qui permet pourtant de toucher plusieurs centaines d'euros tous les ans !

La retraite marque la fin d’une vie active, mais elle apporte aussi son lot de démarches qui peuvent peser sur le quotidien. Beaucoup de retraités ne réclament pas l’aide sociale à laquelle ils ont droit.

Une aide sociale souvent oubliée

Cette situation prive chaque année des milliers de personnes de plusieurs centaines d’euros. Les prestations existent pourtant et elles servent à compenser une pension trop faible. La méconnaissance, la complexité des démarches ou la peur de se tromper expliquent ce manque de recours.

Une aide sociale devient alors un véritable soutien pour améliorer la qualité de vie à un moment où chaque euro compte. La France comptait plus de quinze millions de retraités fin 2024. Les chiffres de la Drees montrent qu’un senior percevait en moyenne 1 444 euros brut en 2019.

Ce qui représente environ 1 341 euros net. Ce montant reste insuffisant pour couvrir toutes les dépenses lorsqu’un retraité vit seul ou fait face à des frais médicaux élevés. Une aide sociale permet d’apporter un complément indispensable.

La première aide sociale importante est l’allocation de solidarité aux personnes âgées. L’Aspa s’adresse aux seniors aux revenus modestes. Elle fait l’objet d’un versement par la Carsat ou par la MSA. Le montant varie selon la situation familiale.

Une personne seule peut recevoir jusqu’à 1 034,28 euros par mois. Un couple peut toucher jusqu’à 1 605,73 euros par mois. Cette aide sociale se montre vraiment très importante. Et pour cause, elle soutient les retraités les plus vulnérables.

D’autres droits souvent oubliés

Les droits propres constituent d’ailleurs une autre aide sociale trop souvent négligée. Ces droits dépendent de la carrière du retraité et de ses activités passées. Renaud Villard, directeur de la CNAV, précise que cinq à dix pour cent des retraités ne demandent pas toute leur pension.

Une vérification auprès de la caisse de retraite permet d’éviter cette perte d’argent. Une aide sociale peut sembler anodine. En revanche, sachez qu’elle corrige fréquemment des erreurs administratives ou des oublis anciens.

Le chèque emploi-service universel représente aussi une aide sociale méconnue. Ce chèque financé par l’État sert à payer des services à domicile sans charges sociales. Les retraités peuvent l’utiliser pour l’entretien du logement, le ménage ou d’autres prestations simples.

Son usage facilite la vie quotidienne et limite certaines dépenses souvent lourdes. Les caisses de retraite complémentaire proposent, elles aussi, une aide sociale personnalisée. L’Ircantec et l’Agirc-Arrco peuvent alors accorder des aides pour des travaux de rénovation ou pour financer une aide-ménagère.

Ce soutien dépend de la situation du retraité et de ses besoins. Une demande auprès de la caisse complémentaire reste indispensable pour connaître les modalités. Cette aide sociale offre un appui concret pour préserver l’autonomie ou améliorer le confort de vie.

Des coups de pouce pour aider les petits revenus

La pension de réversion forme un autre pilier. Cette aide sociale intervient donc après le décès d’un conjoint. Elle permet de percevoir une partie de la retraite que l’époux ou l’épouse touchait ou aurait pu toucher.

Cette prestation assure une continuité financière dans un moment marqué par une forte fragilité. Beaucoup de veufs et veuves ignorent qu’ils ont droit à cette aide sociale. Une simple démarche auprès de l’Assurance retraite permet pourtant de vérifier l’éligibilité.

Les aides liées à la santé complètent le dispositif. Une aide sociale sert ici à financer une complémentaire santé ou à réduire son coût. Les personnes disposant de faibles revenus peuvent alors recevoir l’aide pour une complémentaire santé.

Les retraités dont les ressources dépassent aussi légèrement les plafonds peuvent avoir accès à la Complémentaire santé solidaire, anciennement CMU-C. Cette aide sociale permet de réduire les dépenses de santé, souvent importantes avec l’âge.