Cette astuce pour faire le pont en décembre sans placer de jour de congés

Il existe une astuce pour faire le pont en décembre sans pour autant placer de jour de congés. Voici comment vous devez faire !

Les fêtes approchent et beaucoup cherchent déjà comment profiter d’un maximum de repos sans épuiser leurs précieuses journées de congé. Il existe pourtant une astuce méconnue qui permet de faire le pont en décembre sans poser le moindre jour supplémentaire.

L’astuce pour faire le point en décembre

Cette possibilité offre un vrai souffle aux salariés de certains territoires. Et pour cause, sachez qu’elle tombe idéalement cette année. Cela va permettre à beaucoup de profiter d’un long week-end après Noël.

Pour celles et ceux qui aiment optimiser leur fin d’année, c’est une occasion rare et parfaitement légale de faire le pont sans effort. Les vacances scolaires courent du 20 décembre au 4 janvier et les jours fériés suivent un calendrier favorable.

Le 25 décembre et le 1ᵉʳ janvier tombent tous deux un jeudi. La plupart des salariés réfléchissent donc à leurs RTT ou à leurs congés payés pour profiter davantage des fêtes. Pourtant, un jour férié en plus s’invite dans le calendrier et change la donne.

Le vendredi 26 décembre offre ainsi une opportunité inattendue de faire le pont. Les salariés concernés bénéficient alors d’une pause qui va du jeudi 25 au dimanche 28 décembre. Ce repos de quatre jours arrive sans qu’ils aient à demander un congé ou une RTT.

Cette coupure facilite la transition après Noël et évite de devoir choisir entre prolonger les fêtes ou reprendre le travail dès le lendemain. Ce jour de repos trouve ses racines dans une tradition ancienne.

Des faits historiques

Il correspond à la Saint-Étienne, qui célèbre le premier martyr chrétien décrit dans le Nouveau Testament. Pendant longtemps, cette date figurait parmi les jours fériés français. Elle est tombée du calendrier national en 1905.

Il s’agit d’une année marquée par la séparation entre l’Église et l’État. Le 26 décembre reste pourtant férié en Allemagne. Certains Français continuent également d’en profiter en raison de leur histoire locale.

Cette particularité permet encore désormais à plusieurs milliers de travailleurs de faire le pont sans démarche particulière. Ce privilège concerne les salariés vivant dans d’anciens territoires français placés sous domination allemande entre 1871 et 1918.

En 1892, une ordonnance de l’empereur Guillaume II a autorisé les habitants de ces régions annexées à ne pas travailler le 26 décembre. Le texte accordait aussi un repos pour le vendredi saint. Ces deux dates avaient vu le jour dans le calendrier local et étaient respectées dans le monde professionnel.

À la fin de la Première Guerre mondiale, la France a retrouvé ces départements et a voulu supprimer cette règle. La volonté d’uniformiser le droit du travail avait motivé cette intention. Les habitants ont exprimé leur refus et la colère locale a pesé dans la décision finale.

De nombreuses explications historiques

La règle n’a donc jamais changé. Cette tradition a même vu le jour au Code du travail. Elle s’applique désormais à trois départements : le Haut-Rhin, le Bas-Rhin et la Moselle. Les salariés de ces zones bénéficient de ce jour férié local.

Et ce, à moins de faire partie d’une profession soumise à une dérogation. Ils peuvent ainsi faire le pont sans rien prévoir. C’est simplement parce que leur département garde cette particularité historique.

Cette journée trouve plusieurs explications historiques ou culturelles. Bernard Zahra, professeur de droit interrogé par France 3 Grand Est, évoque différentes pistes : « Pour certains, cela remonterait au Moyen Âge, où les serviteurs faisaient leur offre de service à leur maître ».

Avant d’ajouter : « Pour d’autres, l’origine, bien évidemment, c’est la Saint-Étienne. Bien sûr, c’est la fête des diacres, c’est le patron de la ville de Metz. Enfin, pour d’autres, c’est tout simplement un jour de repos après un jour de fête« .