L'UFC-Que Choisir a dévoilé la variété de pommes qui était la moins touchée par les pesticides. Vous devez la privilégier !
Les pommes font partie des fruits préférés des Français. Faciles à croquer, à transporter et à cuisiner, elles se dégustent aussi bien nature que dans des desserts ou des plats salés.
Toutes les pommes ne se valent pas
Chaque année, chaque habitant consomme environ 20 kilos de pommes. Il s’agit du fruit le plus populaire du pays. En revanche, derrière cet engouement se cache un problème souvent pointé du doigt : l’utilisation des pesticides.
Selon une récente enquête menée par l’UFC-Que Choisir, toutes les pommes ne se valent pas lorsqu’il s’agit de la présence de résidus chimiques. Certaines variétés s’en sortent bien mieux que d’autres. Elles affichent des taux quasiment nuls.
Parmi elles figurent les pommes Gala (bio), Boskoop, Jazz (bio) et Cameo (bio). Ces variétés se distinguent par leur faible exposition aux produits phytosanitaires et par leur qualité gustative reconnue.
Les chiffres de l’Association nationale pommes et poires montrent que la production française est très importante. Elle révèle que plus de la moitié des pommes cultivées sont destinées au marché intérieur. Tandis qu’un cinquième part à l’exportation.
Les variétés Golden, Gala et Pink Lady dominent les ventes, mais toutes ne présentent pas le même profil sanitaire. D’après l’UFC-Que Choisir, certaines variétés, notamment celles issues de l’agriculture bio, contiennent beaucoup moins de résidus.
Une alerte sérieuse concernant ce fruit
L’association souligne d’ailleurs que les pommes bio affichent moins de 4 % de traces détectables de pesticides. Ce résultat s’explique par le mode de culture : les producteurs bio n’ont pas recours aux pesticides de synthèse.
Cela réduit considérablement les risques de contamination du fruit. Les pommes bio, comme la Gala ou la Cameo, apparaissent donc comme une alternative plus sûre pour la santé et plus respectueuse de l’environnement.
L’organisme de défense des consommateurs rappelle aussi que les traitements chimiques restent très nombreux dans la culture traditionnelle. Greenpeace avait déjà tiré la sonnette d’alarme en 2016, en précisant qu’« une pomme subit en moyenne 35 traitements phytosanitaires ».
Ces produits, qu’il s’agisse d’herbicides, d’insecticides ou de fongicides, sont pulvérisés directement sur le fruit. Ce qui rend la peau particulièrement chargée en résidus. Certaines pommes issues de cultures intensives figurent d’ailleurs souvent parmi les fruits les plus contaminés.
Les pommes Gala bio et Boskoop, quant à elles, offrent une alternative intéressante pour les consommateurs soucieux de limiter leur exposition. Le goût sucré et la texture croquante de la Gala séduisent autant que la saveur légèrement acidulée de la Boskoop.
Des variétés qui se démarquent
La variété Jazz (bio) séduit par son équilibre entre douceur et acidité, tandis que la Cameo (bio) se distingue par sa chair ferme et juteuse. Ces quatre pommes montrent que vous pouvez sans problème allier plaisir et sécurité alimentaire.
Même si toutes les pommes ne viennent pas d’une agriculture bio, certaines précautions permettent de réduire la présence de pesticides sur les fruits. L’UFC-Que Choisir recommande de bien laver les pommes avant de les consommer.
Un bain de quinze minutes dans une eau vinaigrée, avec un volume de vinaigre blanc pour trois volumes d’eau, permet aussi d’éliminer une grande partie des résidus. Vous devez aussi ajouter une cuillère à soupe de bicarbonate de soude.
Cela permet de renforcer cet effet nettoyant. Après le trempage, vous devez aussi rincer abondamment à l’eau claire. Ces gestes simples ne remplacent pas la culture bio. En revanche, ils réduisent les risques liés à la consommation de pommes traitées. Pour ceux qui préfèrent ne pas prendre de risque, retirer la peau reste alors une solution efficace.