Chèque de banque : attention à cette nouvelle arnaque qui a fait perdre 25 000 euros à un Français

Les chèques de banque restent utilisés en France. Cependant, certains Français ont subi des arnaques de personnes malintentionnées.

En France, le chèque de banque se définit comme un moyen de paiement encore utilisé, bien qu’en déclin face aux virements et aux paiements par carte. Cependant, les arnaques sont de plus en plus nombreuses.

L’utilisation du chèque de banque en France

Le chèque de banque permet à une personne (le titulaire du compte) d’ordonner à sa banque de verser une somme déterminée à une autre personne (le bénéficiaire). Le chèque classique est un carnet de chèques fourni par la banque.

Pour effectuer un paiement, le titulaire remplit un chèque en indiquant la somme, le nom du bénéficiaire, la date et sa signature. Ce chèque peut ensuite être remis à la banque par le bénéficiaire pour encaissement.

Cependant, le chèque classique n’offre aucune garantie. En effet, il peut être rejeté si le compte du signataire n’a pas les fonds nécessaires (chèque sans provision).

Le chèque de banque est un chèque sécurisé à ne pas confondre avec le chèque classique. Ce dernier se voit émis directement par la banque à la demande de son client.

Avant de le délivrer, la banque s’assure que les fonds sont bien disponibles et les bloque sur le compte. Cela garantit au bénéficiaire que le chèque se verra honoré, même en cas de problème chez l’acheteur.

Il se voit souvent exigé lors de transactions importantes comme l’achat d’une voiture d’occasion ou d’un bien immobilier. Une fois remis en banque, un chèque peut mettre un à deux jours ouvrés à se voir crédité, mais le délai légal d’encaissement se dit de 8 jours.

Attention aux arnaques

Passé 6 mois, un chèque devient périmé et ne peut plus se voir encaissé. Le chèque, bien que pratique, peut faire l’objet de fraudes (vol, falsification, chèques en bois…).

En cas de doute sur un chèque de banque, il se veut conseillé d’en vérifier l’authenticité en appelant directement la banque émettrice. Et non le numéro inscrit sur le chèque.

Malheureusement, un Français a fait les frais d’un faux chèque de banque. Le 26 avril dernier, Cédric a mis en vente sa Mercedes Classe A sur Leboncoin.

Mais au lieu de conclure une vente légitime, il se voit tombé dans le piège d’un escroc muni d’un faux chèque de banque. Résultat : il a perdu à la fois son véhicule et les 25 500 euros qu’il pensait avoir reçus.

Après avoir partagé sa mésaventure dans une vidéo largement relayée sur TikTok, il revient sur cette arnaque ce mercredi 4 juin 2025 dans les colonnes du Parisien. Pourtant, il avait pris ses précautions.

En effet, le chèque de banque, réputé plus sûr qu’un chèque classique et souvent utilisé lors de transactions importantes entre particuliers. Ce dernier avait ainsi fait l’objet d’une vérification auprès de la banque émettrice.

Un chèque de banque faussé

Celle-ci l’avait alors assuré de sa validité. Mais quelques jours plus tard, après avoir encaissé la somme, sa banque a annulé le versement.

Le chèque de banque s’est révélé être une copie falsifiée. Cédric déplore aujourd’hui l’absence de soutien de la part de son assurance comme de sa banque.

Pour se prémunir contre ce type de fraude, quelques vérifications supplémentaires peuvent s’avérer utiles, comme le rappelle la MAAF sur son site. Tous les chèques de banque français doivent comporter un filigrane intégré.

Cela doit être visible en transparence, similaire à ceux utilisés sur les billets ou cartes d’identité. Au dos du chèque, la mention Chèque de banque doit apparaître à l’œil nu, encadrée de deux flammes rayées.

Autre détail à observer : les lignes destinées à inscrire le montant en lettres. Et le nom du bénéficiaire se voient constituées de micro-lettres, lisibles uniquement à la loupe.

Si le chèque est une simple photocopie, ces micro-textes deviennent flous, voire illisibles. Enfin, élément crucial : le nom de la banque émettrice (le « tiré ») doit être strictement identique à celui figurant sur le chèque (le « tireur »).