Le chèque énergie est une aide précieuse pour de nombreux Français chaque année. Mais il y un délai à respecter pour en profiter.
En 2025, le chèque énergie demeure un soutien essentiel pour des millions de ménages modestes, en les aidant à alléger les factures d’électricité, de gaz ou d’autres sources d’énergie. Mais il y a un délai à respecter pour en profiter.
Chèque énergie : une aide précieuse
Comme chaque année, l’attribution du chèque énergie suscite des questions. Quelles sont les conditions à remplir, comment est calculé le seuil d’éligibilité, quelles démarches entreprendre en cas d’oubli ?
Surtout, comment éviter les arnaques qui ciblent les bénéficiaires. Cette aide repose sur deux critères : la composition du foyer et le revenu fiscal de référence (RFR).
Le plafond fixé en 2025 s’élève à 11 000 € par unité de consommation (UC). Le dispositif garantit ainsi une équité entre les foyers selon leur taille.
L’attribution est automatique. Si les données de votre dernier avis d’imposition respectent les conditions, le chèque se dit envoyé par l’Agence de services et de paiement (ASP), sans démarche de votre part.
Le montant varie en fonction du nombre d’UC, ce qui permet d’adapter l’aide à chaque configuration familiale. Pour bénéficier du chèque, le RFR du ménage ne doit pas dépasser le plafond correspondant à son nombre d’UC.
Ce mode de calcul donne un avantage proportionnel aux familles plus nombreuses. Exemple : un couple avec deux enfants (2,1 UC) ne doit donc pas dépasser 23 100 € de RFR pour obtenir l’aide.
Une date limite pour recevoir cette aide
Dans la majorité des cas, le chèque se voit envoyé directement. Mais des erreurs ou omissions administratives peuvent entraîner l’absence d’attribution automatique.
Dans ce cas, une demande peut être déposée manuellement. La demande de rattrapage doit impérativement être faite avant le 28 février 2026.
Passé ce délai, aucune régularisation n’est possible. Pour constituer un dossier, il faut donc fournir : les informations figurant sur l’avis d’imposition (nom, prénom, numéro fiscal) ; l’adresse du logement concerné.
Mais aussi un justificatif de contrat d’électricité récent (moins de trois mois). La démarche peut s’effectuer en ligne ou par courrier et pour éviter tout retard, il se voit conseillé d’agir le plus tôt possible et de conserver une copie de son dossier.
Les fraudes au chèque énergie
Attention aux fraudes Le chèque énergie suit un circuit sécurisé. L’État n’effectue jamais de démarchage téléphonique ou commercial, et ne demande aucune coordonnée bancaire pour son versement.
Les tentatives de fraude – souvent sous forme de mails, appels ou SMS – doivent se voir signalées aux services compétents. Seuls les justificatifs listés plus haut peuvent se voir exigés, jamais un numéro de compte ou de carte bancaire.
En cas de doute, des simulateurs en ligne officiels offrent une estimation rapide des droits. En 2025, le chèque énergie reste un outil essentiel pour soutenir les ménages modestes face à la hausse des coûts de l’électricité, du gaz ou du fioul.
Distribué une fois par an, il se veut attribué automatiquement en fonction du revenu fiscal de référence et de la composition du foyer. Aucun dossier n’est ainsi à remplir.
En moyenne, il s’élève donc entre 48 et 277 euros, et peut atteindre jusqu’à 277 euros pour les foyers les plus modestes. Ce dispositif permet de payer directement des factures d’énergie ou d’effectuer certains travaux de rénovation énergétique.
Surtout lorsqu’ils se voient donc réalisés par un professionnel certifié RGE. En 2025, son usage se dit élargi aux charges de chauffage incluses dans les loyers pour les logements sociaux ou copropriétés, afin de mieux couvrir la diversité des situations.