Chèque énergie : la date d'envoi et le montant officialisé par le gouvernement

Le chèque énergie fait son grand retour cette année. Et avec lui, des nouveautés pour les millions de Français qui en sont éligibles.

Le chèque énergie, dispositif central d’aide au paiement des factures d’électricité, de gaz ou encore de travaux de rénovation, connaîtra en 2025 un tournant majeur. Et les raisons sont multiples.

Tout savoir sur le retour du chèque énergie

En raison du retard pris dans l’adoption de la loi de finances, l’envoi du chèque énergie, habituellement prévu au printemps, interviendra exceptionnellement en novembre. Ce décalage s’accompagne d’une refonte des modalités d’attribution.

Mais aussi d’un élargissement du nombre de bénéficiaires et d’une modernisation des outils numériques. Et ce, afin de rendre cette aide plus simple d’accès et plus équitable.

Mais alors, pourquoi un versement si tardif en 2025 ? Si les campagnes précédentes démarraient au printemps, l’édition 2025 sera repoussée à l’automne.

Ce retard découle directement du calendrier parlementaire. La validation du budget ayant été retardée, l’envoi du chèque énergie a dû être décalé.

Conséquence, près de cinq millions de foyers devront patienter plusieurs mois avant de percevoir leur aide. Pour éviter toute perte de droits, l’administration a prévu des mesures rétroactives.

Les protections attachées au chèque énergie seront maintenues. Et les fournisseurs invités à faire preuve de souplesse pendant cette période transitoire.

Quelles nouveautés en 2025 ?

L’attribution du chèque énergie sera désormais automatisée grâce au croisement du numéro de Point de Livraison (PDL). Et des revenus du titulaire du contrat, ce qui doit réduire ainsi les oublis.

Les seuils d’éligibilité ont fait l’objet d’une actualisation, en tenant compte du revenu fiscal et de la composition familiale. Pour un ciblage plus juste des foyers modestes.

Autre changement majeur : les fournisseurs d’énergie devront adapter leurs pratiques. Relances suspendues, maintien de la protection contre les coupures et limitation des interventions en cas d’impayés se verront garantis jusqu’à réception effective du chèque.

Dès 2025, davantage de ménages modestes pourront en bénéficier. Il s’agit des locataires de logements sociaux, des personnes logées via l’intermédiation locative, ou encore des seniors vivant en établissement.

Un portail dédié permettra aussi aux foyers non identifiés automatiquement de déposer une demande, afin qu’aucune famille ne se dise laissée de côté pour des raisons administratives. Un site internet modernisé offrira des informations plus claires sur les montants.

Les critères d’éligibilité et le calendrier se verront clairement affichés. Dès l’été 2025, une version dématérialisée, le « e-chèque », se verra mise en place, permettant un usage fractionné et mieux adapté au rythme de consommation des foyers.

Comment se déroulera le versement du chèque énergie

La distribution du chèque énergie restera largement automatisée. Une première vague se verra donc envoyée en novembre, suivie de plusieurs séries pour intégrer les nouveaux ayants droit ou ceux qui auront fait une demande via le portail.

Aucune information bancaire ne se verra ainsi exigée. Le gouvernement rappelle qu’aucun démarchage ne se veut effectué et qu’il ne faut jamais communiquer ses coordonnées à un tiers.

Les conditions pour en bénéficier reposent ainsi toujours sur le revenu fiscal, la taille du foyer et la détention d’un contrat d’énergie. Avec des plafonds ajustés pour 2025.

Le chèque énergie, dont le montant varie donc entre 48 et 277 €, continuera de s’adapter à la composition familiale et aux ressources disponibles. Un numéro d’assistance téléphonique, permettra d’accompagner les ménages dans leurs démarches.

Notamment les personnes âgées ou peu à l’aise avec le numérique. L’objectif se veut ainsi d’éviter toute exclusion liée à la complexité administrative.

Seuls le site officiel et les courriers envoyés constituent des preuves de votre statut de bénéficiaire. En cas de difficulté liée au retard du versement, il se veut recommandé de prévenir son fournisseur, qui doit maintenir l’alimentation jusqu’à la prise en compte du chèque.