Le chèque énergie est une aide de l’État destinée à soutenir les ménages aux revenus modestes face à leurs dépenses d’énergie. Attribué chaque année, son montant varie en fonction de vos revenus et la composition de vos foyers.
Chèque énergie : une aide cruciale pour les Français
Le chèque énergie permet de régler une partie des factures d’électricité, de gaz, de fioul, de bois. Ou encore certains travaux de rénovation énergétique.
Son objectif est double : alléger le budget des foyers les plus fragiles et lutter contre la précarité énergétique. Ce dernier touche ainsi encore plusieurs millions de personnes en France.
Le montant du chèque énergie varie en fonction des ressources du ménage et de sa composition. Plus les revenus se disent faibles et plus le foyer compte de personnes, plus l’aide est élevée.
Ce dernier fait partie des rares dispositifs d’aide versés automatiquement, sans démarche préalable de la part des bénéficiaires. Il est attribué directement aux foyers répondant aux critères de ressources.
Pour être éligible en 2025, le revenu fiscal de référence du ménage, rapporté au nombre d’unités de consommation, doit rester inférieur à 11 000 euros. Le calcul repose sur une pondération précise : une unité de consommation pour le premier adulte.
Une demi-unité pour la seconde personne du foyer, puis 0,3 unité pour chaque personne supplémentaire. Un simulateur officiel permet d’estimer son droit à l’aide. Et ce, à condition de disposer de son revenu fiscal de référence tel qu’indiqué sur l’avis d’imposition.
Le montant de cette aide varie selon plusieurs critères
Comme le souligne notre expert, le contraste est saisissant : alors que le cours de l’or atteint des niveaux historiques, des millions de ménages attendent encore le versement de leur chèque énergie.
Le montant accordé varie selon la situation fiscale et la composition du foyer. Il se voit ainsi déterminé à la fois par le revenu fiscal par unité de consommation et par le nombre de personnes composant le ménage.
Pour 2025, l’aide peut aller de 48 euros pour les foyers les moins aidés jusqu’à 277 euros pour les ménages les plus modestes comptant plusieurs occupants. Ce barème progressif vise à concentrer l’effort sur les situations les plus fragiles.
Tout en maintenant une aide minimale pour les foyers proches du plafond d’éligibilité. L’utilisation du chèque énergie est ainsi strictement encadrée.
Il sert exclusivement à régler des dépenses courantes liées à l’énergie, qu’il s’agisse donc d’électricité, de gaz, de fioul, de bois ou d’autres sources de chauffage. Ainsi que certaines charges énergétiques en EHPAD. Ou en logements sociaux conventionnés.
En revanche, il ne peut pas financer des travaux de rénovation énergétique, même pour la résidence principale. D’autres dispositifs spécifiques existent pour ces projets, comme MaPrimeRénov’ ou les certificats d’économies d’énergie.
Le chèque énergie : un signale social fort
Une fois reçu par courrier, le chèque peut se voir envoyé directement à son fournisseur d’électricité ou de gaz, remis à un professionnel lors d’une livraison de combustible. Ou enregistré en ligne afin de se voir donc automatiquement déduit des prochaines factures.
Si son montant dépasse celui de la facture concernée, le reliquat se voit reporté sur les échéances suivantes, sans démarche supplémentaire. Bien que l’envoi soit en principe automatique, des retards ou des oublis peuvent survenir.
En cas de non-réception malgré une éligibilité avérée, il est possible d’effectuer une réclamation en ligne sur le site officiel. Ou d’adresser un courrier à l’Agence de services et de paiement, accompagné d’un justificatif récent de contrat d’électricité.
Dans un contexte d’inflation durable et de tensions persistantes sur les prix de l’énergie, le chèque énergie s’impose comme un signal social fort. Il s’inscrit dans une logique de soutien ciblé et de redistribution.
