Si vous souhaitez toucher le chèque énergie pour cette année 2025, sachez qu'il y a plusieurs modalités à respecter !
Le chèque énergie reste une aide indispensable pour des millions de foyers aux revenus modestes. Mais pour l’année 2025, son fonctionnement change. Le ministère de l’Économie a fait plus de précisions sur le sujet.
Le versement du chèque énergie chamboulé
Dans un communiqué du 8 septembre, le ministère de l’Économie a révélé que cette aide en novembre fera l’objet d’un versement exceptionnel en raison de « l’adoption tardive » de la loi de finances 2025, votée seulement en février.
Le ministère de l’Industrie et de l’Énergie avait déjà annoncé ce report en mars dernier. Jusqu’ici, le chèque énergie reposait en partie sur la taxe d’habitation pour déterminer les bénéficiaires. En revanche, cette taxe a fait l’objet d’une suppression en 2023.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a bouleversé le système d’attribution. Le gouvernement a donc dû trouver un autre mode de calcul pour identifier les foyers qui ont droit à l’aide.
Le chèque énergie ne fera l’objet d’un versement automatique à tous les ménages éligibles. Une chose est sûre, cela change la donne pour une partie des Français. Le souvenir de la campagne 2024 reste encore vif.
Cette année-là, de nombreux foyers n’avaient pas reçu leur chèque énergie malgré leurs droits. « Calamiteuse », c’est ainsi que certains responsables avaient qualifié l’opération. Pour compenser, un guichet de réclamation avait ouvert en juillet 2024.
Un système pour éviter les oublis
Pourtant, fin décembre, près de 900 000 personnes sur un million n’avaient toujours pas récupéré leur chèque énergie. Le gouvernement souhaite absolument éviter de répéter une telle situation avec l’aide en 2025.
Pour cette nouvelle édition, Bercy explique que « pour permettre une attribution automatique du chèque énergie au plus grand nombre, une liste des bénéficiaires sera établie en croisant les informations détenues par la Direction générale des finances publiques (DGFIP), les données des gestionnaires de réseaux publics de distribution d’électricité (GRD), et celles des fournisseurs d’électricité ».
Ce système, plus précis, vise à limiter les oublis. Les foyers identifiés recevront une notification dès le mois d’octobre. Cela leur évitera de remplir un dossier. Tous les ménages ne bénéficieront pas de cette identification automatique.
Le ministère indique clairement que pour les autres, il faudra « se faire connaître via un portail en ligne, ou solliciter le chèque par courrier, à partir de mi-octobre ». Cette fois, les autorités assurent que les conditions d’éligibilité seront bien expliquées.
Chaque foyer recevra une invitation claire à déposer sa demande si vous respectez les critères. Le calendrier de distribution va aussi faire l’objet d’une modification. C’est en tout cas ce que Bercy a révélé.
Un montant qui reste inchangé
« Exceptionnellement, pour tenir compte de ces nouvelles modalités, les demandes de chèque énergie 2025 pourront être formulées jusqu’au 28 février 2026 », a précisé Bercy. Les premiers versements auront lieu « au mois de novembre, puis au fil de l’eau pour les demandes postérieures ».
Cette organisation permet d’éviter que des milliers de foyers passent à côté de leur droit en raison de délais trop courts. Le montant du chèque énergie, lui, reste inchangé. Il varie entre 48 et 277 euros selon le revenu fiscal de référence et la composition du foyer.
Cette somme, même modeste, constitue un soutien vital face à des factures d’énergie toujours plus lourdes. Le chèque énergie permet de régler directement l’électricité, le gaz ou même certaines charges de chauffage collectif.
Le gouvernement promet un retour à la normale dès 2026. Le calendrier retrouvera son rythme habituel avec des chèques énergie envoyés au printemps et des demandes possibles du 1ᵉʳ janvier au 31 décembre.
Une chose est sûre, cette transition en 2025 se montre donc exceptionnelle. En revanche, elle reste nécessaire pour adapter le dispositif à la nouvelle base de calcul après la disparition de la taxe d’habitation.