Chèque énergie - toutes les solutions envisageables pour vos travaux rénovations

Le chèque énergie fait partie des aides très appréciées par les Français. Plusieurs solutions s'offrent à vous pour vos travaux de rénovation.

Le chèque énergie est une aide financière versée chaque année par l’État aux ménages modestes pour les aider à payer leurs factures d’électricité, de gaz, de fioul ou encore de bois. D’ailleurs, de nombreuses solutions s’offrent à vous pour vos travaux de rénovation.

Chèque énergie : des aides pour les Français

Mis en place en 2018, le chèque énergie remplace les anciens tarifs sociaux de l’énergie. Il s’attribue automatiquement à partir des informations transmises par les impôts, sans qu’aucune démarche ne soit nécessaire.

Son objectif est simple : soutenir les foyers les plus fragiles face à la hausse du coût de l’énergie. Le montant de cette aide varie selon les revenus et la composition du foyer, calculés en unités de consommation.

En 2025, il oscille entre 48 et 277 euros par an. Le chèque peut être utilisé directement auprès des fournisseurs pour régler des factures, ou dans certains cas, pour payer les charges d’énergie incluses dans un loyer, notamment en résidence sociale ou en EHPAD.

Depuis cette année, il ne permet plus de financer des travaux de rénovation énergétique. Une mesure qui suscite des critiques alors même que les besoins en isolation et en efficacité énergétique augmentent.

Le calendrier d’envoi a également été modifié. Les bénéficiaires recevront désormais leur chèque à l’automne, et non plus au printemps, avec une version numérique disponible pour faciliter les paiements en ligne.

Malgré son utilité, le dispositif reste imparfait. De nombreux foyers éligibles ne reçoivent toujours pas le chèque faute d’identification automatique, tandis que le montant, gelé depuis plusieurs années, ne suit plus la flambée des prix de l’énergie.

De nombreuses utilisations pour les Français

Le chèque énergie demeure pourtant un outil essentiel de lutte contre la précarité énergétique. Même si son efficacité dépendra des prochaines réformes et d’une meilleure détection des bénéficiaires.

Mis en place en 2018, le chèque énergie se définit comme une aide destinée aux ménages modestes pour les aider à payer leurs factures d’électricité, de gaz ou de chauffage. Un décret publié le 31 juillet 2025 vient toutefois en modifier les règles d’usage.

Jusqu’à présent, il était possible de s’en servir non seulement pour régler des factures. Mais aussi pour financer une partie de travaux de rénovation énergétique, comme l’isolation des combles, le remplacement d’une chaudière ou la pose de nouvelles fenêtres.

Ce ne sera désormais plus le cas : le chèque énergie. Dont le montant varie entre 48 et 277 euros selon les revenus et la composition du foyer, sera réservé au paiement des dépenses d’énergie courantes.

Le gouvernement estime que ce dispositif n’a pas vocation à financer des travaux lourds. Souvent chiffrés à plusieurs milliers d’euros, et qu’il doit rester concentré sur son objectif premier. Soutenir les foyers face à la hausse des prix de l’énergie.

Maintenu pour 2025, le chèque énergie sera distribué en novembre à environ 5,8 millions de foyers. Il pourra servir à payer l’électricité, le gaz, le fioul, le bois ou tout autre combustible, ainsi que certaines charges de chauffage incluses dans le loyer pour les locataires.

Chèque énergie : les solutions pour vos travaux de rénovation

La plupart des bénéficiaires le recevront automatiquement grâce à un croisement des données fiscales et énergétiques entre l’administration et les fournisseurs. En revanche, les personnes en colocation devront effectuer une demande en ligne entre mi-octobre 2025 et fin février 2026.

En effet, l’envoi automatique ne se verra plus prévu pour ces cas. Pour les ménages souhaitant financer des travaux de rénovation énergétique, d’autres aides demeurent disponibles.

Le dispositif MaPrimeRénov’, rouvert le 30 septembre 2025 après trois mois de suspension, reste la principale aide publique pour les travaux d’isolation, de chauffage ou de ventilation. Et ce, sous conditions de revenus.

Il se veut donc également possible de recourir à l’éco-prêt à taux zéro. Un crédit sans intérêt destiné aux propriétaires qui confient leurs travaux à un professionnel labellisé RGE.

S’ajoutent à cela les certificats d’économies d’énergie (CEE), versés par les fournisseurs d’énergie. Et les aides locales ou régionales proposées par certaines collectivités pour compléter ces dispositifs.

Le cumul de plusieurs aides reste possible, à condition de respecter les critères propres à chacune. Enfin, dans un contexte où le montant du chèque énergie reste gelé et où les prix de l’énergie continuent d’augmenter.

Comparer les offres d’électricité et de gaz permet souvent d’obtenir des tarifs plus avantageux. Selon le comparateur lesfurets, un foyer peut économiser jusqu’à 451 euros en moyenne par an en choisissant un fournisseur plus compétitif.