Chèques vacances: la très mauvaise nouvelle tombe pour les bénéficiaires

Une mauvaise nouvelle pour les chèques vacances a vu le jour. Elle touche directement les bénéficiaires !

Les chèques vacances représentent depuis des années un soutien précieux pour de nombreux Français qui souhaitent partir en vacances malgré des moyens financiers limités. Parmi les dispositifs existants, le programme « Départ 18:25 » lancé en 2014 par l’Agence nationale pour les chèques vacances (ANCV) s’adressait aux jeunes adultes.

La mauvaise nouvelle pour les chèques-vacances

Cette initiative a permis à de nombreux bénéficiaires âgés de 18 à 25 ans de profiter d’un vrai bol d’air à moindre coût. Mais une mauvaise nouvelle vient assombrir cette aide. En effet, le programme, pourtant apprécié, connaît cette année une baisse significative de ses avantages.

Jusqu’en 2023, les chèques vacances pouvaient couvrir jusqu’à 80 % du coût du séjour, dans la limite de 250 euros. Cette aide permettait donc aux jeunes de partir en France ou en Europe, à la mer, à la montagne ou en ville, parmi une sélection de séjours partenaires.

Désormais, ces conditions se montrent beaucoup moins avantageuses. La contribution de l’ANCV baisse. L’aide maximale descend à 200 euros, soit 50 euros de moins, et la prise en charge chute à 75 % du prix total du voyage, selon MoneyVox.

Autre modification importante : le reste à charge minimum passe à 50 euros. Cela signifie que même pour un séjour court, le bénéficiaire devra débourser au moins cette somme. Ce qui n’était pas systématiquement le cas les années précédentes.

Ce changement risque de pénaliser les jeunes aux ressources les plus modestes. Malgré ce recul, les chèques vacances restent accessibles sous certaines conditions. Les critères de ressources n’ont pas changé.

Le revenu fiscal de référence à ne pas dépasser

Pour y avoir droit, le revenu fiscal de référence doit se situer en-dessous de 17 280 euros par part fiscale, souligne MoneyVox. Ce plafond reste identique à celui de l’année précédente. Les jeunes en situation de précarité, même s’ils dépassent ce seuil, peuvent parfois bénéficier du dispositif.

La liste des profils éligibles a pu se maintenir. Elle permet donc une certaine continuité pour les plus fragiles. Parmi les jeunes encore éligibles aux chèques vacances malgré des revenus supérieurs, il y a les étudiants boursiers, les apprentis.

Mais aussi les jeunes en contrat de professionnalisation, les volontaires en service civique ou encore les bénéficiaires de l’aide sociale à l’enfance. Les aidants familiaux non professionnels accompagnant une personne malade ou dépendante peuvent aussi faire une demande.

Ces profils, en grande partie exposés à la précarité, conservent donc un accès partiel à l’aide. Malgré cette ouverture, la baisse du montant alloué reste un coup dur. Pour de nombreux jeunes, les chèques vacances représentaient bien plus qu’un simple coup de pouce.

Une situation très compliquée

En effet, ils étaient l’un des rares moyens de financer un départ estival, souvent leur seule opportunité de partir loin de leur quotidien. Cette réduction des aides pourrait empêcher certains de planifier un séjour.

La situation s’avère d’autant plus problématique que les coûts des transports, de l’hébergement et des loisirs ont augmenté dans tout le pays. Le pouvoir d’achat des jeunes reste limité. Cette baisse des chèques vacances ne va pas dans le sens d’un accès équitable aux vacances pour tous.

L’ANCV justifie cette décision par la nécessité d’adapter le dispositif au budget disponible. Mais pour les bénéficiaires, cette explication ne suffit pas à compenser la perte de 50 euros. Ou la réduction du taux de prise en charge.

Les associations étudiantes et de jeunesse ont déjà exprimé leur inquiétude face à cette décision. Les organismes ont d’ailleurs rappelé l’importance de ces aides dans un contexte économique difficile.