Clip Vincent Vincent and the Villains On My Own

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Biographie Vincent Vincent and the Villains

C’est une histoire vieille comme le monde, mais qui vaut la peine d’être racontée. Ils ont monté un groupe de rock et décidé de s’appeler Vincent Vincent And The Villains. Ils ont enregistré un album rock mais ce n’est pas tout, loin de là. Parce que ce disque que vous tenez entre les mains va devenir ces chansons qui vont vous trotter dans la tête et même le cœur. Très vite, tout ça va vraiment rimer à quelque chose.

Vincent, singer-songwriter et guide spirituel, et les Villains (le batteur acrobate Alex Cox, le guitariste-expert en judo Tom Bailey, et le bassiste-expert en phrases vulgaires Will Church) ont été réunis par une passion pour le rock et les vertus qu’il exalte lorsqu’il est fait correctement (toutes ces choses qui rappellent combien il est bon de vivre en somme). Bref, ces jeunes gens contribuent tous aux harmonies vocales qu’on peut entendre sur tout l’album et qui aident à comprendre pourquoi ce groupe est si spécial.

Séparément, ces musiciens auraient très bien pu se frotter au rock anglais autrement, mais, grâce à Vincent, ils sont parvenus à le malaxer, le moderniser et l’aimer comme s’il s’agissait de leur propre musique. Au regard des turbulences que le groupe a dû traverser depuis quatre ans, tout ça aurait très bien pu ne pas arriver, mais ce qui compte aujourd’hui, c’est que la musique est là, et qu’elle est excellente.

Ce qui nous amène à “Gospel Bombs”, un premier album unique dans sa diversité et taillé pour résister aux modes passagères. Il s’agit d’un disque authentique et courageux. Douze chansons pop très différentes réunies sur un grand album rock.

“Pour chaque chanson, j’ai essayé d’écrire les meilleurs textes et la meilleure musique possible, dit Vincent. Nous avons enregistré un disque qui embrasse tous les styles, du hard rock de ‘Telephone’ au doo-wop de ‘Sweet Girlfriend’ en passant par le R&B de ‘Sins Of Love’ et le côté théâtral d’une chanson comme ‘Cinema’. C’est ce qui fait notre force, à laquelle s’ajoute notre dextérité musicale qui rend l’ensemble cohérent. Nous sommes différents et vrais.” Vincent ne dit que ce qu’il pense. Des choses auxquelles il croit vraiment. Ça s’entend partout ici. En concert, ça se lit sur son visage. A maints égards, “Gospel Bombs” est synonyme d’honnêteté : “Le disque rassemble des chansons écrites sur une période de quatre années. C’est une sorte de best of. J’ai le sentiment d’avoir rendu fous tous les gens qui ont collaboré à l’album car je voulais qu’il soit parfait. Et il ne l’est pas. Le disque parfait est un mythe. Mais j’en suis content car c’est un album génial, et croyez-moi, je ne suis pas facile à satisfaire.”

Pas facile non plus de situer Vincent Vincent And The Villains sur l’échiquier du rock moderne. Certes, la qualité de ses chansons est particulièrement jubilatoire, mais depuis quatre ans que le groupe existe, d’autres, de moindre envergure, ont dilapidé certaines de leurs idées. Vincent et ses sbires restent purs et même si leur musique se ressent de l’influence d’aînés prestigieux, ça ne les empêche pas de rester un groupe moderne. De quoi ont-ils l’air ? Eh bien disons qu’ils ont fière allure, comme tous les grands gangs de l’histoire du rock, et qu’ils ont tout pour être placardés sur les murs des chambres d’ados. Et puis, ajoutons que Vincent Vincent And The Villains n’est pas facile à étiqueter. Quelque part, c’est son chanteur qui en parle le mieux : “On est sincères lorsqu’on affirme être des rockers. On s’inscrit dans cette lignée de musiciens excités à l’idée de faire de la musique. Faire se côtoyer des chansons comme ‘Telephone’ et ‘Sweet Girlfriend’ ne nous fait pas peur. Je me sens capable d’assumer ces deux extrêmes. Chacune de ces chansons incarne une émotion que j’ai ressentie, et de même que mon humeur peut varier, l’atmosphère du disque change également.”

Il est grand temps de passer à la vitesse supérieure pour Vincent Vincent And The Villains. Avec des problèmes qui ne sont plus que des souvenirs, quatre années de concerts dans les pattes, un following de fans dévoués et un show à faire pâlir la concurrence (Richard Hawley les a choisis pour faire la première partie de sa prochaine tournée), les Villains, ce groupe qui oscille entre le rock anglais vintage de Johnny Kidd & the Pirates et la poésie urbaine de Richard Hell And The Voidoids, savent pertinemment que leur jour de gloire n’a jamais été si proche. “Personne d’autre que nous n’est responsable de la manière dont nous sonnons, dit Vincent. Il s’agit de nos chansons et nous les revendiquons sincèrement. Nous n’avons pas changé de cap depuis nos débuts. Je possède des disques qui ont survécu à ceux qui les ont faits. C’est ce que je veux qu’on dise du nôtre.”

Quant au titre, “C’est le nom que j’ai donné aux messages que j’ai mis dans des bouteilles avant de les jeter à la mer, à l’intention des marins saouls ou des âmes perdues” conclut Vincent. Et si ce disque s’adressait justement à eux…