Les amendes aux conducteurs peuvent survenir à tout moment. Vous risquez 750 euros d'amende si vous possédez cet objet.
En 2025, les amendes routières restent un outil central de régulation et de dissuasion pour les conducteurs. Le montant varie selon la gravité de l’infraction, sa catégorie et la manière dont elle est constatée, qu’il s’agisse d’un contrôle direct ou d’un radar automatique.
Conducteurs : ces amendes qui vous attendent
Les conducteurs disposent généralement de délais précis pour régler leur amende. Un paiement rapide permet de bénéficier d’un montant minoré, tandis qu’un retard entraîne une majoration.
Les excès de vitesse constituent la grande majorité des sanctions. Depuis 2024, les très petits dépassements inférieurs à 5 km/h n’entraînent plus de retrait de point, mais restent sanctionnés financièrement.
En revanche, dès que l’écart devient plus important, le barème s’alourdit. Retrait progressif de points, amende forfaitaire de 135 euros dans de nombreux cas, et conséquences beaucoup plus sévères à partir de 50 km/h de dépassement/
Avec suspension du permis et parfois convocation devant un tribunal. Au-delà de la vitesse, d’autres comportements sont fortement sanctionnés.
L’alcool au volant, la consommation de stupéfiants, le non-respect des feux rouges, le refus de priorité. Ou la circulation en sens interdit peuvent coûter jusqu’à six points d’un coup.
Avec des amendes conséquentes et des risques de suspension de permis. Ces infractions sont considérées comme des menaces directes pour la sécurité routière.
De grosses sanctions
En cas d’amende, l’automobiliste reçoit un avis de contravention et peut soit payer, soit contester. Il est aussi possible de demander un délai ou une remise en cas de difficultés financières.
En parallèle, les radars automatiques se perfectionnent et couvrent désormais davantage de comportements dangereux. En 2025, plusieurs nouvelles infractions détectées automatiquement entraînent une amende de 135 euros et un retrait de trois points.
Ce qui renforce encore la vigilance des conducteurs. Face à la multiplication des incidents causés par l’usage illégal de brouilleurs de signaux, le gouvernement a décidé de durcir le ton.
Désormais, tout conducteur pris avec un tel dispositif dans son véhicule risque une amende de 750 euros. Utilisés pour tenter d’échapper aux radars et autres systèmes de contrôle routier, ces appareils peuvent aussi perturber les communications d’urgence.
Ce qui en fait un danger majeur pour la sécurité publique. Julien, 29 ans, commercial, l’a appris à ses dépens, car pressé de rejoindre une réunion, il a activé un brouilleur afin d’éviter un radar.
« C’était une décision prise sur un coup de tête », reconnaît-il. Mais le stratagème n’a pas échappé aux forces de l’ordre : lors d’un contrôle de routine, le dispositif a fait l’objet d’une découverte dans sa voiture.
Une amende de 750 euros pour ces automobilistes
Verdict immédiat : 750 euros d’amende et mise en fourrière du véhicule. « Le choc a été brutal, surtout quand je me suis retrouvé sans moyens de transport pour aller travailler », confie-t-il.
Ce cas met en lumière les conséquences lourdes de l’usage de tels équipements. Au-delà de la sanction financière et de l’immobilisation du véhicule, les contrevenants s’exposent, dans les situations les plus graves, à des poursuites pénales.
Elles peuvent donc aller jusqu’à la prison. Car les brouilleurs ne se contentent pas de neutraliser les radars et ils perturbent également les systèmes de navigation et de communication des véhicules voisins, y compris ceux utilisés par les secours.
Une interférence qui peut mettre en danger des vies. Pour les conducteurs, le message est clair : ces dispositifs n’ont pas leur place sur la route.
Le cadre légal est strict, pensé pour protéger la sécurité de tous. Avant d’installer ou de transporter un appareil douteux dans votre voiture, il vaut mieux vérifier sa légalité et se renseigner auprès d’experts en sécurité routière.