COVID : quelles sont les langues qui favorisent le plus la propagation du virus ?

Depuis la fin de l’année 2019, le covid19 a fait ravage partout dans le monde. Aucun pays n’a été épargné. Trouvé pour la première fois en Chine, cette pandémie a vite gagné d’autres frontières par différents moyens. Il faut noter cependant que le coronavirus, responsable de la pandémie de Covid-19 se transmet surtout par les gouttelettes et les postillons buccaux qui sortent en éternuant ou en toussant. Depuis, différents gestes barrières ont été imposées : port de masque facial, distance de plusieurs centimètres entre deux personnes, etc. Mais, plusieurs personnes se demandent aussi s’il y a des langues qui seraient favorables à la propagation du virus. Voici des infos à ce propos.

Les avis des scientifiques

Pour les simples gens, il n’y a rien qui peut relier une langue et la propagation du virus. Mais pour les scientifiques, une relation peut avoir lieu entre les deux. L’explication est simple, dans certaines langues, il y a plusieurs mots qui exigent l’ouverture totale de la bouche. Cela peut donc permettre aux particules buccales de sortir et donc, de transmettre le virus.

Selon les chercheurs, la prononciation d’une consonne occlusive bloque l’écoulement de l’air au niveau de la bouche, du pharynx ou de la gorge. Cette obstruction est ensuite brusquement relâchée et est suivi de l’inhalation d’une bouffée d’air. Si l’on prononce le « g » ou le « p » en français, dans « gaga » ou « papa », on peut sentir ce phénomène.

Les scientifiques se sont alors penchés sur les pays les plus touchés par la pandémie pour étudier leurs langues et voir de près la relation entre la langue et la propagation du virus.

Il leur a fallu étudier le RO sur une période donnée, c’est-à-dire le taux de reproduction du virus. Ils ont fini par obtenir des résultats plus ou moins fiables. Sur les 83 pays étudiés, 25 utilisent des mots avec consonne occlusive et ils sont sévèrement touchés par la pandémie et 58 sans consonne occlusive. Ces derniers ont eu aussi des lourds chiffres, mais plus légers que ceux des 25 premiers.

Le résultat final obtenu a démontré que les langues qui utilisent le plus fréquemment la consonne « p » sont les plus touchées. Ceux qui parlent Anglais sont alors plus susceptibles de propager la pandémie.

Les langues les moins touchées

S’il y a des langues qui favorisent la propagation du virus, il y a forcément d’autres qui en sont moins favorables. Ce sont généralement dans les pays où les langues comportaient peu de consonnes aspirées que le taux des personnes atteintes est aussi peu important.

Cela représente 206 cas de Covid-19 pour 1 million de résidents contre 255 cas de Covid-19 pour 1 million de résidents dans les pays parlant des langues avec beaucoup de consonnes aspirées.

Les personnes les moins susceptibles de transmettre le covid-19 à travers leur langue sont donc les Japonais. D’ailleurs, si l’on se base sur cette étude théorique, il est possible de s’apercevoir que le chiffre est nettement plus léger au Japon qu’ailleurs.

Dans tous les cas, il est bien aussi de noter que le respect des gestes barrières est la seule solution permettant de limiter la propagation du virus et cela, quelle que soit la langue parlée. Le port d’un masque facial, l’utilisation des produits désinfectants et le respect de la distance d’un mètre et demi sont les plus importants. Il faut également limiter les sorties sans raisons et le regroupement. Cela permet de réduire voire de supprimer la présence du virus dans un lieu et de ne plus avoir de cas contact.