Les frais concernant les crédits conso augmentent, mais pourtant, vous pourriez éviter ces frais grâce à une astuce simple.
En France, le crédit conso permet aux particuliers d’emprunter pour financer des projets autres que l’achat immobilier, comme une voiture, des travaux, des voyages ou des biens d’équipement. Cette année, les frais augmentent, mais ils peuvent être évités.
Crédit conso : une méthode encadrée
Le crédit conso est encadré par le Code de la consommation et réservé aux montants compris entre 200 et 75 000 euros. Avec une durée de remboursement supérieure à trois mois.
Les établissements prêteurs peuvent être des banques, organismes spécialisés ou enseignes commerciales via le crédit affecté, le prêt personnel. Ou la réserve d’argent (crédit renouvelable).
Chaque formule a ses spécificités : le crédit affecté est lié à un achat précis, le prêt personnel est libre d’utilisation. Tandis que le crédit renouvelable offre une réserve qui se reconstitue au fur et à mesure des remboursements, mais à un taux souvent plus élevé.
La souscription est soumise à des obligations strictes. Remise d’une fiche d’information standardisée, délai légal de rétractation de 14 jours, vérification de la solvabilité de l’emprunteur. Consultation du fichier national des incidents de remboursement (FICP).
Les taux sont plafonnés par l’usure, révisés chaque trimestre par la Banque de France, pour éviter ainsi des intérêts excessifs. En 2025, le marché reste dynamique, soutenu par des taux relativement bas sur les prêts personnels.
Mais marqué par un encadrement renforcé du crédit renouvelable, jugé plus risqué. Pour les ménages, le crédit conso représente un levier pour financer des projets sans puiser dans l’épargne, mais nécessite vigilance.
Des frais en augmentation
En France, emprunter de l’argent ne se limite pas à rembourser les intérêts et, parfois, le coût d’une assurance souvent proposée avec insistance. Dans la plupart des cas, la banque applique également des frais de dossier, qui peuvent varier de 31 à 750 euros.
Et ce, selon l’établissement et le montant emprunté. Ces frais rémunèrent l’étude et le montage du prêt : analyse de la solvabilité, calcul du taux d’endettement, élaboration de l’échéancier et rédaction du contrat.
La majorité des banques fixent ces frais de manière proportionnelle au capital emprunté, généralement autour de 1 %. Sur les 102 établissements qui les affichent clairement dans leurs grilles tarifaires, 101 ont adopté ce mode de calcul.
La seule exception est le CCF (ex-HSBC), qui applique 1 % du montant emprunté jusqu’à 75 000 euros. Avec un minimum de 60 euros et un plafond de 300 euros, et un forfait fixe de 480 euros au-delà.
Cette tarification proportionnelle s’explique par la réglementation sur le taux annuel effectif global (TAEG). Elle intègre l’ensemble des frais obligatoires et ne peut pas dépasser les seuils de l’usure.
Ces frais proportionnels s’accompagnent presque toujours de seuils minimum et maximum. Selon la banque, le plancher varie de 31 euros (Crédit Agricole Franche-Comté) à 100 euros (CA Finistère, Banque Palatine, Caisse d’Épargne CEPAC et ses antennes).
Crédit conso : faire des économies, c’est possible
Pour une moyenne de 72 euros contre 69 euros un an plus tôt. Les plafonds, eux, vont donc de 180 euros (La Banque Postale et ses filiales ultramarines) à 750 euros (Banques Populaires Bourgogne Franche-Comté et Méditerranée).
Avec une moyenne de 390 euros, en hausse par rapport aux 340 euros constatés l’an dernier. Ce système a donc pour effet de rendre les petits crédits proportionnellement plus coûteux.
Pour un prêt personnel de 5 000 euros, les frais atteignent ainsi en moyenne 68 euros, soit 1,36 % du montant. Contre 0,98 % si le calcul était strictement proportionnel.
Dans près de trois quarts des cas, c’est le montant minimum qui s’applique. En revanche, pour un crédit auto de 13 000 euros, les frais moyens se situent à 128 euros, soit 0,98 %, car c’est alors le taux proportionnel qui prévaut.
BoursoBank, Hello bank!, Monabanq, Revolut, Milleis Banque et le Crédit Agricole Savoie. Monabanq et Revolut précisent donc néanmoins cette gratuité uniquement sur leur site. Deux autres proposent une exonération partielle.
Il s’agit donc de la SG (ex-Société Générale) pour les prêts inférieurs à 4 500 euros. Et la BNP Paribas pour les souscriptions réalisées en ligne ou via l’application mobile.