Thomas Pesquet est de retour sur Terre et nous vous proposons de suivre en direct sa descente !

L’astronaute français de l’ESA Thomas Pesquet, qui a fait rêver le monde entier par ses clichés tweetés de la Terre, ainsi que le commandant russe du Soyouz Oleg Novitskiy rentrent sur Terre ce vendredi 2 juin. Les astronautes ont passé plus de 6 mois à bord d’ISS.

L’événement est à suivre sur cette page, en direct, de 12h30 à 16h45. Thomas devrait toucher la terre ferme à 16h09 heure de Paris (14h09 GMT).

Le retour, la mission la plus dangereuse

Thomas Pesquet atterrira dans la steppe de Baïkonour au Kazakhstan, le lieu où ils avaient décollés. le 17 novembre dernier. Ils quitteront ISS à une vitesse de 38.000 km/h pour terminer leur entrée dans l’atmosphère en étant ralenti à 800 km/h.


L’astronaute français explique son départ d’ISS :

Le retour est en effet l’étape la plus dangereuse d’un voyage dans l’espace. Soyouz est attachée à l’ISS. Avant de partir, nous faisons nos adieux aux collègues, puis nous refermons l’écoutille. Une fois à l’intérieur, on enfle nos combinaisons et on se sangle aux sièges. Il faut attendre quelques minutes pour que la capsule se détache et qu’un système de ressort nous écarte de l’ISS. Le pilotage automatique démarre. On peut reprendre le contrôle manuel si nécessaire. Les moteurs s’activent et placent le véhicule en orbite. En tournant autour de la Terre, il va descendre tout doucement. Puis un système de « freinage » se déclenche. Le véhicule descend d’un coup plus brusquement. Trente minutes avant l’atterrissage, environ 140 kilomètres au-dessus du sol, Soyouz se sépare en trois. Seule la partie dans laquelle nous nous trouvons arrive en entier sur Terre, grâce à un bouclier thermique. Ce moment est, m’a-t-on dit, très impressionnant. Le bouclier fonctionne bien, mais il n’empêche pas les flammes d’apparaître tout autour du véhicule. Il arrive même que les vitres qui donnent sur l’extérieur se retrouvent calcinées. C’est un peu comme si on était dans une étoile filante !
Soyouz perd ensuite de la vitesse grâce à des parachutes. A 8,5 kilomètres du sol, le parachute principal de 1000 mètres carrés se déploie. La capsule ralentit alors, jusqu’à atteindre 5 km/h. Le choc au sol est quand même impressionnant.
Des collègues m’ont raconté que c’était comparable à un accident de voiture. Heureusement, nous sommes bien attachés !

On croise les doigts pour ce retour sur Terre !