Directrice d’un magasin Primark, elle révèle le salaire qu’elle touche chaque mois

L'enseigne Primark est présente dans de nombreuses villes françaises. Mais, connaissez-vous le salaire d'une directrice de magasin ?

En 2025, Primark s’impose plus que jamais comme un acteur incontournable du prêt-à-porter à petit prix en France. L’enseigne a créé de nombreux emplois et une directrice de magasin a récemment dévoilé son salaire.

Primark : une marque pérenne dans le temps

Depuis son arrivée dans l’Hexagone en 2013, Primark n’a cessé d’étendre son réseau. Elle a ainsi misé sur de vastes magasins installés dans les grands centres commerciaux.

En 2025, elle compte plus de 25 points de vente répartis sur tout le territoire, de Lille à Marseille, en passant par Paris et Lyon. Son modèle repose toujours sur une promesse simple.

Proposer des vêtements tendance, du linge de maison et des accessoires à des prix défiant toute concurrence, sans boutique en ligne. Mais face à une clientèle plus soucieuse d’écologie et de conditions de production, Primark cherche à redorer son image.

L’enseigne met désormais en avant ses efforts en matière de durabilité, avec des collections éco-conçues et des engagements pour réduire son empreinte carbone. Elle insiste aussi sur la transparence de sa chaîne d’approvisionnement et le respect des travailleurs.

En parallèle, la marque continue d’attirer une jeune clientèle, adepte de la mode rapide, mais sensible aux bons plans. Ses ouvertures de magasins génèrent toujours un fort engouement, preuve de la puissance de son modèle.

En 2025, Primark tente donc un équilibre délicat. Conserver ses prix bas tout en s’adaptant à une époque où la responsabilité sociale et environnementale est devenue un critère clé du choix des consommateurs.

Combien gagne une directrice de magasin ?

À 34 ans, Marion Broncel dirige l’un des plus grands magasins Primark de France. Depuis mars 2024, elle est à la tête du point de vente de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), un géant de 5 100 m² comptant 37 caisses, 59 cabines d’essayage et 239 collaborateurs.

Diplômée d’un master en management, Marion a fait ses premiers pas dans la grande distribution chez Auchan, en alternance. Avant de rejoindre Primark en 2016, lors de l’ouverture du magasin de Lille.

En moins de dix ans, elle a franchi toutes les étapes du parcours interne de l’enseigne. Son histoire avec Primark a débuté outre-Manche, lors d’un voyage en Angleterre.

« J’ai tout de suite adhéré à l’esprit de la marque, inclusive et accessible à tous, avec des collections pensées pour toutes les morphologies et toutes les situations », confie-t-elle au Figaro. Des valeurs qu’elle met aujourd’hui en pratique.

« 8 % de nos collaborateurs sont en situation de handicap, et certaines collections, comme celles autour de la ménopause ou d’Octobre Rose, traduisent l’engagement sociétal de Primark ». Chaque magasin dispose d’une large autonomie sur son offre et choisit lui-même ses produits.

Cette liberté s’accompagne d’une forte présence sur le terrain. « Environ 60 % de mon temps se passe en magasin, au contact direct des équipes. Je commence souvent vers 7 h et termine autour de 17 h, avec un jour de repos en plus du dimanche, puisque nous sommes fermés ce jour-là. »

Primark : une directrice de magasin dévoile son salaire

Le cœur de son métier, selon elle ? L’humain. « Le plus grand défi, c’est d’accompagner chaque membre de l’équipe, quel que soit son âge ou son parcours. Mon rôle, c’est avant tout de faire grandir les autres », admet-elle.

Primark valorise d’ailleurs la promotion interne. « Certains directeurs ont commencé vendeurs. C’est la preuve qu’avec de la motivation, on peut aller très loin, même sans diplôme prestigieux », explique-t-elle.

Côté rémunération, les salaires varient selon la taille du magasin et l’expérience. Un directeur débute ainsi à environ 66 000 euros bruts par an (soit près de 4 125 euros nets mensuels).

Avec un 13ᵉ mois, une prime sur objectifs et des remises sur les produits. À titre de comparaison, un Team Manager – équivalent du poste de superviseuse qu’occupait Marion à ses débuts – perçoit donc environ 32 000 euros bruts annuels, soit 2 000 euros nets par mois.