Le parc d'attractions Disneyland Paris est perçu positivement par les visiteurs. Mais ce père de famille a fait un drôle de constat récemment.
Parc d’attractions préféré des Français, Disneyland Paris plaît autant aux petits qu’aux grands. Cependant, un père de famille a récemment fait un constat édifiant en s’y rendant avec ses enfants.
Disneyland Paris : une année 2025 déterminante
L’année 2025 est une année de transition pour Disneyland Paris. Elle est marquée par de nombreuses nouveautés qui préparent une transformation sans précédent.
Le Parc Disneyland s’illumine désormais chaque soir avec « Disney Tales of Magic ». Un show nocturne inédit qui combine drones, fontaines, pyrotechnie et projections immersives sur le Château de la Belle au Bois Dormant et Main Street U.S.A.
À partir du printemps, l’ambiance musicale prend le relais avec le Disney Music Festival. Ce dernier ainsi investi le parc de fanfares, concerts et parades, pour culminer dans un grand spectacle sur Central Plaza.
Du côté des Walt Disney Studios, le renouveau prend forme avec l’ouverture de World Premiere Plaza. Une nouvelle entrée pensée comme une avant-première hollywoodienne.
Cette zone donne accès à Adventure Way, où se construit une attraction familiale inspirée du film « Là-Haut ». Elle offre ainsi une promenade aérienne colorée dans l’univers de Carl et Russell.
En parallèle, le Disney Village poursuit sa modernisation avec de nouvelles boutiques. Et la rénovation de restaurants emblématiques, repensés pour séduire un public toujours plus large.
Un parc qui plaît… ou pas
Sous les décors scintillants de Disneyland Paris, un père de famille venu avec ses enfants a découvert bien plus qu’un monde de magie. Entre la chaleur accablante, les files interminables et l’enthousiasme des plus jeunes, quelque chose a cédé en lui.
Ce dernier a fait le constat que sa vie ne tenait plus tout à fait debout. Ce matin-là, sa famille faisait partie des premiers devant les grilles du parc.
L’objectif premier était de filer vers l’attraction Peter Pan. Mais malgré le réveil à l’aube, il leur fallut patienter une heure et demie pour y accéder.
Les enfants tentaient de passer le temps en jouant à deviner les capitales, l’un d’eux a lancé Eurodisney comme capitale de la France. Tandis que les adultes, eux, s’enfonçaient dans leurs pensées.
Dans un article publié dans le média espagnol El Periódico, l’écrivain Miqui Otero raconte ce moment de flottement, qui pourrait résonner chez bien des parents. Dans la queue, les visages rougis, gourdes à la main, les familles patientent en silence.
Et soudain, un inconnu déguisé en Buzz l’Éclair lâche : « Dernièrement, j’ai traversé une crise de caractère et d’identité ». Une phrase lancée au hasard, mais qui frappe le père de plein fouet.
Disneyland Paris et son attente interminable
Dans ce décor d’évasion, lui aussi sent ses certitudes vaciller. La scène prend des allures de comédie absurde : les enfants s’agitent, le temps s’étire, et lui observe l’ironie de la situation.
« Nous allons vers l’attraction de l’enfant qui refuse de grandir, mais à ce rythme-là, nos enfants auront vieilli avant d’y entrer », écrit-il. Une métaphore aussi drôle que cruelle.
Puis enfin, le bateau de Peter Pan s’élance. Chambre des Darling, survol de Londres, sirènes, navire du Capitaine Crochet… En trois minutes quarante, l’aventure se termine donc.
À la sortie, une phrase lui traverse l’esprit : « Mon Dieu ! Une minute entière de bonheur ! N’est-ce pas assez pour une vie humaine ? ». Ce moment éphémère lui paraît à la fois magnifique et teinté de mélancolie.
L’espace d’un instant, il a eu l’impression de voir défiler sa vie entière dans ce parc pensé donc pour faire oublier la réalité. Ce dernier a continué le programme, offert des glaces, évité les discussions lourdes.
Mais en lui, une certitude s’est ancrée : quelque chose ne va plus. Pas un burn-out, pas une rupture, mais une lassitude plus diffuse, plus sourde, celle d’un adulte qui remplit toutes les cases sans trouver sa place.