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L’écart entre les riches et les pauvres n’a jamais été aussi grand. Pour preuve, 8 milliardaires détiennent autant de richesses que la moitié du monde la plus pauvre. Ils sont aussi riches que 3.6 milliards d’êtres humains.

Oxfam, l’organisation non gouvernementale britannique dénonce, dans son rapport, le désengagement des Etats. Ils ne luttent plus contre l’accroissement des inégalités économiques. Pour preuve, l’an passé, ils n’étaient pas huit mais 62 à être aussi riches que la moitié la plus pauvre du monde.

Le forum économique mondial se déroule cette année à Davos, en Suisse. C’est à cette occasion que le rapport intitulé « une économie au service des 99 % » a été révélé. Il explique que depuis  2015, 1 % de la planète est aussi riche que le reste du monde.

En France, ces 1 % ont 25 % des richesses du pays. Autrement dit, 21 milliardaires possèdent autant que les 40 % les plus pauvres. Le niveau de vie des plus riches a augmenté de 272 euros, celui des plus pauvres à diminué de 31 euros.

Pour la porte parole d’Oxfam à Davos 2017, « il est indécent que tant de richesses soient concentrées dans les mains d’une si infime minorité, quand on sait qu’une personne sur dix dans le monde  vit avec moins de deux dollars par jour ».

Les entreprises sont mises en cause. Elles limitent les coûts salariaux et augmentent leurs bénéfices. Les travailleurs gardent des salaires fixes (3 dollars de plus par an entre 1988 et 2011) pendant que ceux des employeurs décollent (182 fois supérieurs pour les 1% les plus riches).

Les riches, toujours plus riches

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En 2016, 1 810 milliardaires dans le mondes ont été répertoriés. Ils réunissent à eux seuls 6 500 milliards de dollars. Bill Gates, désormais homme le plus riche du monde, détient 75 milliards de dollars. Depuis son départ de Microsoft en 2006, sa fortune a doublé. Pour répondre à cette problématique, le rapport propose des solutions.

Il faudrait commencer par créer des entreprises et une économie où il n’est pas possible d’amasser des fortunes excessives : par exemple, en limitant les salaires des dirigeants et en encourageant des modèles d’entreprise qui n’accordent pas de récompense indue aux actionnaires. Deuxièmement, il ne sera possible d’éliminer les richesses excessives que si des mesures sont prises pour mettre fin à l’influence indue que les élites exercent sur la politique et l’économie.

Mais les Etats, en recherche constante d’un meilleur PIB au détriment de l’ensemble des citoyens sont aussi mis en cause. Pour cela, il leur est conseillé de regarder un autre facteur : l’indice du « vivre mieux ».