Électricité le chèque énergie en hausse avec l'explosion des prix

Les prix de l'électricité ont grimpé en flèche en janvier. C'est la raison pour laquelle le chèque énergie pourrait être revu à la hausse.

Le chèque énergie va-t-il être augmenté cette année ? Au mois de janvier, les prix de certains fournisseurs d’électricité ont significativement été élevés…

Les prix de l’électricité en hausse en 2024 ?

Emmanuel Macron l’avait promis, le prix de l’électricité se veut gelé au mois de janvier 2024. Pourtant, à partir de février, les prix ne seront plus gelés, entraînant une hausse inévitable des tarifs.

Ainsi, à partir du 1ᵉʳ février 2024, les tarifs de l’électricité en France vont connaître une augmentation. Cela va marquer la fin progressive du bouclier tarifaire instauré par le Gouvernement en 2021.

Cette évolution aura ainsi des répercussions sur les factures des consommateurs. Les tarifs de l’électricité se disent déterminés par les autorités publiques deux fois par an, en janvier et en août.

Le ministre de l’Économie a donc annoncé une hausse graduelle des tarifs de l’électricité pour les ménages et les professionnels. Et ce, à compter du 1ᵉʳ février 2024.

L’objectif est de supprimer complètement le bouclier tarifaire en février 2025, au lieu de la fin prévue initialement en 2023. L’augmentation prévue est de 8,6 % pour le tarif de base et de 9,8 % pour le tarif « heures pleines, heures creuses ».

Pour les entreprises, la variation va se voir comprise entre 5,2 % et 8 % selon les contrats. Cette hausse s’accompagne d’une réévaluation de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), qui atteindra désormais 21 € par mégawattheure.

La crise de l’énergie en ligne de mire

À titre de rappel, avant la crise de l’énergie, la TICFE s’élevait à 32,44 €/MWh. Cette mesure fiscale, inscrite dans la loi de finances pour 2024, stipule que la taxe sur l’électricité peut se voir majorée dans la limite d’un plafond.

Ainsi, la hausse du prix TTC du tarif réglementé d’EDF (tarif Bleu) doit rester inférieure à 10 %. Face à ces hausses de tarifs, plusieurs voix s’élèvent en faveur d’une revalorisation du chèque énergie, une aide cruciale pour de nombreux foyers français.

Lors de son intervention sur Franceinfo, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a donc plaidé en faveur de mesures ciblées pour faire face à la hausse des prix de l’électricité. Selon elle, ces aides pourraient se traduire par une « revalorisation » du chèque énergie ou par un « ciblage » des ménages nécessiteux.

Pour Marylise Léon, l’augmentation des tarifs de l’électricité en France n’est pas surprenante. Étant donné l’existence d’un bouclier tarifaire qui a protégé de nombreux citoyens.

Le chèque énergie revu à la hausse ?

Cependant, cette dernière défend ainsi l’idée de fournir des aides ciblées à tous les ménages incapables d’absorber cette augmentation. Que ce soit sous forme de revalorisation du chèque énergie ou de ciblage, ces mesures visent à maintenir l’efficacité du bouclier pour ceux qui en ont besoin.

Selon la secrétaire générale de la CFDT, le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure parmi les travailleurs français. Suite à l’annonce récente de Bruno Le Maire, le président de l’association CLVC a également exprimé des regrets. Quant à l’absence de « revalorisation du chèque énergie ».

Ce dernier a souligné qu’une telle mesure aurait pu alléger le fardeau de nombreux foyers français. Il a qualifié la situation d’« insupportable » pour de nombreux Français qui ne disposent pas des ressources financières nécessaires pour faire face à ces charges additionnelles.

Quelques semaines auparavant, la Fondation Pierre Abbé avait déjà plaidé en faveur d’une revalorisation du chèque énergie. Ces derniers ont fait savoir que son montant actuel est insuffisant pour répondre aux besoins des ménages.

En particulier avec la fin du bouclier tarifaire sur le gaz et la disparition totale du bouclier tarifaire sur l’électricité d’ici à 2027. Le délégué général de la fondation, Christophe Robert souhaite élargir le chèque énergie pour toucher les ménages qui n’en bénéficient pas actuellement. Mais qui rencontrent des difficultés à se chauffer correctement.