Depuis plusieurs dizaines d’années, de plus en plus d’animaux sauvages vivant sur la surface de la Terre, sont constamment en danger et sont pour certains en voie de disparition. Pour preuve, un constat alarmant vient d’être fait par le WWF dans son rapport « Planète vivant 2014« , à savoir que la Terre a perdu environ 50% de ses populations d’espèces sauvages en 40 ans. Comment se fait-il que de telles choses se produisent alors que nous devrions préserver ces espèces ? C’est ce que nous allons voir dans ce bref article.

Comme il l’est signalé dans le rapport WWF, ce sont principalement les espèces rares et menacées qui disparaissent de la Terre depuis 40 ans. En effet, des espèces sauvages telles que le gorille des montagnes, les lions, le tigre de Sumatra (700 spécimens), le zèbre de Grévy, la sardine et bien d’autres spécimens sont menacés par un fléau ravageur, visant à les rayer définitivement de notre carte. Depuis 1970, nous n’assistons donc pas à une augmentation des disparitions, mais plutôt à une poursuite de leur diminution, qui, soyons-en certains, continuera d’évoluer au fil du temps si rien n’est mis en place pour que les choses changent. Il faut ajouter également que toutes ces disparitions impactes directement l’environnement mais également le plan humain, notamment pour les ressources marines, que nous consommons de manière quotidienne.

Quelle est la cause du déclin des espèces sauvages depuis 40 ans ?

Plusieurs causes peuvent être à l’origine de l’importante disparition des espèces sauvages entre 1970 et 2010.

– La première étant la multiplication du nombre d’humains sur la Terre. En effet, nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre, il est donc normal que certaines ressources commencent à devenir limitées et donc que le « degré de rareté » augmente en fonction des espèces servant de ressources de base aux populations mondiales.

– La seconde raison est l’augmentation des besoins par individu.

– La troisième et dernière raison est l’aggravation des dégâts sur la nature dans le but de satisfaire un besoin.

La nature n’est pas infinie, préservons-la !

Beaucoup pensent que le capital naturel est gratuit, infini et que ce dernier durera éternellement. Au vu des pratiques exercées à travers le monde, cela ne contribue pas au ralentissement de la disparition des espèces sauvages, bien au contraire. Plus les animaux sauvages se font rares, moins ils se renouvellent et plus il est difficile de préserver une espèce sur la surface de la Terre. C’est pour cette raison que  d’autres relations doivent être faites avec la nature, comme peut le montrer la capture ci-dessous, tirée du rapport WWF.

 

A chaque problème, il y a une solution !

Pour préserver les espèces sauvages de la surface de la Terre et éviter que ce phénomène ne cesse de grandir au cours des prochaines années, des solutions existent. Revoir le modèle économique est une des actions principales qui peut être faite. En faisant ce que l’on appelle des quotas individuels, c’est-à-dire attribuer à une communauté sur une zone géographique précise, une quantité de poisson maximale à pêcher par exemple. Plutôt que les pêcheurs récupèrent plus que ce qui est autorisé par la loi, ces derniers se retrouvent bloqués et ne peuvent pas dépasser ce quota, système idéal pour préserver les ressources marines et assurer leur renouvellement.

Cette stratégie est bien meilleure que le système du quota collectif, consistant lui, à pêcher en énorme quantité et ne respectant donc pas les lois imposées. Grâce à ces quotas individuels qui pourraient être mis en place, le renouvellement des espèces seraient quasi certain et le taux de disparition reculerait forcément.

https://www.youtube.com/watch?v=FEpwjdJDZwc