A la suite d’une erreur de saisie informatique dan un hôpital, Coumba Tall, une patiente, qui devait quitter le centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen a été placée dans un établissement psychiatrique à tord, alors qu’elle était venu pour des problèmes respiratoires. Mais le plus grave arrive ensuite, quand les ambulanciers d’une petite société privée l’ont brutalisée au cours du transport. Elle essayait de leur faire comprendre qu’il s’agissait d’une erreur mais ils n’ont rien voulu savoir.
Le fils de cette femme a raconté ce que sa mère lui a raconté, publié par le Parisien :

Ma mère est arrivée aux urgences du CHU à midi. Ils lui ont fait des examens, fixé un rendez-vous avec un pneumologue puis l’ont laissée sortir. Ma sœur est partie la chercher en voiture.
Deux ambulanciers sont arrivés aux urgences et ont apostrophé ma mère en lui disant qu’ils la cherchaient partout depuis une demi-heure. Très insistants, ils lui ont demandé de monter à l’arrière de l’ambulance, en expliquant qu’ils la ramenaient chez elle.
Ils lui ont dit « Ta gueule, tais-toi ». Ma mère a pris peur et s’est levée. Un ambulancier est passé à l’arrière et a plaqué maman au sol, un genou sur le cou, une contention totalement inappropriée et douloureuse. Elle en porte encore des traces. C’est inadmissible, nous avons porté plainte pour violences en réunion.

Le CHU reconnait leur erreur et l’ambulancier a été mise à pied et probablement licencié selon la société d’ambulance :

Il y a eu une faute grave, l’ambulancier a été mis à pied et est convoqué aujourd’hui pour un entretien préalable de licenciement.