Cela fait 10 ans que Facebook a été mis en ligne par Marck Zuckerberg, Eduardo Saverin, Chris Hughes et Dustin Moskovitz. Dans un premier temps uniquement accessible au étudiant de Harvard, thefacebook.com s’est rapidement étendu aux autres universités amércaines. En 2005, thefacebook devient facebook et le réseau social s’étend aux écoles secondaires puis à certaines entreprises comme Microsoft et Apple, pour enfin devenir le site de micro-blogging que nous connaissons.

Un anniversaire, c’est toujours le moment pour faire le point sur ce qui s’est passé, mais aussi pour tenter d’envisager l’avenir. Celui-ci, d’ailleurs, serait incertain…

Perte de vitesse peut-être, mais Facebook n’est pas encore prêt de disparaître. Avec 1.23 milliards d’utilisateurs actifs revendiqués, passant en moyennent 8h par mois sur le site, la société de Mark Zuckerberg va demeurer encore longtemps parmi les entreprises les plus rentables du marché.

L’étude sur laquelle se base la commentatrice de l’AFP est une étude américain récente qui constate pour ces trois dernières années, une diminution de nombres d’américains de 13 -17 ans présents sur Facebook (- 25,3 %) mais qui note également une augmentation des utilisateurs de 25 -34 ans (+ 32,6%), de 35 – 54 ans (+41,4 %) de plus de 55 ans  (+ 80,4 %). Au final donc, les chiffres s’équilibrent et la progression du site n’est pas entravée, loin de là. En outre, d’une certaine façon, il est plus intéressant pour le site d’avoir des adultes comme utilisateurs plutôt que des mineurs et des jeunes de moins de 25 ans. En effet, ces derniers ont un pouvoir d’achat moindre et ce qui intéresse les annonceurs présents sur le site et qui génèrent les revenues de Facebook, ce sont les usagers qui sont en mesure d’effectuer des achats.

Donc, peut-on réellement parler d’un avenir incertain ? Sur le plan financier, sans même aborder la question des autres produits que l’entrerprise développe, comme Paper, l’avenir n’est pas encore incertain. Par contre, si les jeunes se détournent du site, c’est sûr qu’un jour, les usagers de Facebook seront à 100 % dans la tranche 100 ans + et là, on pourra parler d’un avenir plus qu’incertain…