"Il m'a redonné le sourire et fait du bien au moral", l’animal de compagnie idéal après 60 ans et ce n'est ni le chien et ni le chat

Il y a un animal de compagnie qui permet de réduire le déclin cognitif et qui peut aussi combattre la solitude !

De nombreuses familles ont un animal de compagnie. Ce dernier occupe une place précieuse dans le quotidien de millions de personnes. En France, plus des deux tiers des habitants le considèrent comme un véritable membre de la famille.

Un animal de compagnie qui permet de lutter contre l’isolement

En plus du lien affectif fort qu’ils entretiennent avec leurs maîtres, les animaux de compagnie jouent aussi un rôle indispensable dans le bien-être mental et physique. Il y a peu, une étude japonaise a mis en lumière les effets impressionnants d’un certain animal de compagnie sur le cerveau.

C’est notamment le cas chez les personnes âgées. Vivre avec un animal de compagnie peut réduire le stress, l’anxiété, améliorer l’estime de soi et apaiser le sentiment de solitude. Ces bienfaits restent bien connus depuis longtemps.

En revanche, cette nouvelle recherche apporte des données précises sur la façon dont un animal en particulier pourrait même aider à préserver les fonctions cognitives avec l’âge. Cette étude, publiée dans la revue Preventive Medicine Reports, a décidé de s’intéresser à plus de 11 000 personnes âgées de 65 à 84 ans.

Les chercheurs ont observé leur état de santé, leurs habitudes de vie et leur relation avec les animaux de compagnie, sur une période de quatre ans. Ils ont aussi pris en compte des éléments importants comme l’isolement social et la pratique d’une activité physique.

De véritables bienfaits sur la santé

Les résultats parlent d’eux-mêmes. Les personnes qui vivaient avec un chien présentaient un risque de démence réduit de 40 % par rapport à celles qui n’avaient pas d’animal de compagnie. Ce chiffre impressionnant ne vient pas uniquement de la présence de l’animal.

Cela vient surtout d’un aspect bien précis du quotidien des maîtres. Il s’agit de la promenade. « Promener des chiens semble réduire le risque de démence et de fragilité grâce à un exercice régulier », explique le professeur Yu Taniguchi, chercheur spécialisé en gériatrie et auteur principal de l’étude.

En effet, sortir marcher chaque jour avec un animal de compagnie offre un double avantage. D’une part, l’activité physique stimule le cerveau, améliore la circulation sanguine et maintient une bonne forme générale.

D’autre part, ces moments dehors restent l’occasion d’échanger avec d’autres personnes, de briser l’isolement et de maintenir un lien social. Pour le professeur Yu Taniguchi, « les bienfaits pour la santé et la longévité ne viennent pas seulement du fait de vivre avec un chien ».

Une différence avec le chat

« Mais aussi du fait de rester physiquement et socialement engagé à travers des soins affectueux », a-t-il ajouté. Cela montre à quel point les interactions régulières et les responsabilités liées à l’animal de compagnie participent au bon équilibre mental et émotionnel.

En revanche, la possession d’un chat ne semble pas avoir d’effet similaire sur la prévention de la démence. Cela peut s’expliquer par des habitudes différentes. Les chats sortent souvent seuls, demandent moins de promenades.

Ils créent donc moins d’occasions d’activité physique pour leur maître. Cela ne veut pas dire qu’ils n’apportent rien. Et pour cause, la présence de cet animal de compagnie reste tout de même très apaisante. En revanche, l’étude ne montre pas d’impact direct sur le déclin cognitif.

L’importance de rester actif physiquement et socialement en vieillissant est bien connue. L’animal de compagnie, et particulièrement le chien, pousse son maître à sortir, à se bouger, à créer du lien. Il structure les journées, donne un objectif, apporte de la compagnie et favorise le lien intergénérationnel.