Ils avaient promis une baisse des carburants… mais les automobilistes vont devoir payer encore plus cher cet été

Le prix des carburants était censé baisser pour l'ensemble des automobilistes, mais cela ne sera malheureusement pas le cas…

Depuis janvier 2025, les prix des carburants en France ont connu plusieurs mouvements successifs, oscillant entre hausses marquées et périodes de relative stabilité. Cet été, la baisse annoncée par le gouvernement n’arrivera pas.

Carburants : un prix en baisse en début d’année

Au tout début de l’année, le prix du carburant s’est stabilisé, car le gazole se situait en moyenne autour de 1,67 € le litre. Tandis que le SP95‑E10 affichait environ 1,74 €.

Dès la deuxième quinzaine de janvier, une augmentation sensible s’est fait sentir. En effet, le gazole a bondi de près de six centimes pour atteindre 1,72 €, tandis que le SP95‑E10 progressait de trois centimes à 1,77 €.

Vers le 22 janvier, la tendance s’est confirmée avec un gazole autour de 1,755 €, soit une hausse de près de 4,8 % sur un mois. Et un SP95‑E10 approchant 1,80 € avec une progression de plus de 3 %.

Cette flambée s’expliquait par la remontée du prix du baril de Brent, stabilisé entre 75 et 80 dollars. Mais aussi par des tensions géopolitiques persistantes en Ukraine et au Moyen‑Orient, auxquelles s’ajoutait une demande hivernale plus forte.

Après cette phase initiale de hausse, les experts anticipaient une stabilisation. Début 2025, les prévisions tablaient sur un gazole tournant autour de 1,65 € et un SP95‑E10 proche de 1,75 €, sans événement majeur susceptible de bousculer le marché.

De fait, les prix ont connu une accalmie, malgré quelques variations ponctuelles. En juin, une légère reprise a été observée, l’essence atteignant environ 2,08 USD le litre, soit l’équivalent d’environ 1,93 €.

Une tendance à la baisse

Le gazole, quant à lui, restait autour de 1,66 €, en baisse par rapport à l’année précédente. En juillet 2025, les chiffres confirment cette tendance plutôt stable.

Le gazole se maintient autour de 1,665 € le litre, le SP95‑E10 à environ 1,691 €, le SP98 avoisine 1,79 €. Et le SP95 simple est légèrement en dessous des 1,74 €.

Le bioéthanol E85, quant à lui, demeure bien plus abordable avec un prix autour de 0,75 €. Tandis que le GPL affiche un tarif légèrement inférieur à un euro.

Ces évolutions restent modestes, avec des fluctuations mensuelles n’excédant pas un ou deux pour cent. Les raisons de cette stabilité relative tiennent à plusieurs facteurs.

Le cours du pétrole reste contenu, les tensions internationales bien que présentes ne se traduisent pas par un choc brutal sur les marché. Et la fiscalité n’a pas connu d’ajustements majeurs depuis le début de l’année.

Les variations saisonnières jouent également un rôle, notamment l’augmentation de la demande pendant les vacances d’été. En parallèle, l’essor des carburants alternatifs comme l’E85 contribue à amortir l’impact pour certains automobilistes.

Le prix des carburants ne va pas baisser cet été

Vous avez profité de la nette baisse des prix des carburants la semaine dernière ? Diesel et essence avaient reculé en moyenne de 5,4 centimes d’euro en France. Mais malheureusement, cette accalmie aura été de courte durée.

Les tarifs repartent déjà à la hausse, comme le confirment les dernières données du ministère de la Transition écologique. Le diesel, en particulier, a repris 5,1 centimes d’euro, effaçant presque totalement la baisse précédente.

Son prix moyen est ainsi passé de 1,5891 € le litre à 1,6401 €, un niveau très proche des 1,6429 € relevés il y a deux semaines. Côté essence, la tendance est similaire, mais moins marquée.

Le SP95-E10 grimpe de 3 centimes en moyenne, pour atteindre 1,6772 €/l contre 1,6475 € la semaine passée. Alors qu’il culminait à 1,7013 € il y a deux semaines.

Les autres essences suivent également cette dynamique Le SP95 augmente de 3,5 centimes, atteignant 1,7115 €/l (contre 1,6767 € la semaine précédente), tandis que le SP98 progresse de 3,3 centimes. Et franchit largement les 1,75 €, avec un prix moyen de 1,7746 €/l.

Si cette tendance se poursuit, la prochaine semaine pourrait encore réserver de nouvelles hausses. Derrière ces fluctuations du pétrole, on retrouve plusieurs facteurs géopolitiques : les tensions au Moyen-Orient, notamment entre Israël et l’Iran.

Mais aussi les incertitudes économiques liées aux mesures protectionnistes annoncées par Donald Trump, pèsent sur les marchés et alimentent cette volatilité. Les automobilistes sont donc avertis.