Le nez qui coule peut devenir une urgence médicale, voici quand consulter

En cette période de froid, l'écoulement nasal est fréquent. Mais attention ! Car le nez qui coule peut devenir une urgence médicale

L’automne s’installe, apportant avec lui son cortège de rhumes. À cela s’ajoute le nez qui coule. Mais la question se pose, comment savoir lorsque ce simple souci nasal nécessite une consultation médicale.

À chaque saison son rhume !

Le nez qui coule est souvent vu comme une fatalité liée aux changements de température avec l’arrivée de l’automne et de l’hiver. Il s’agit d’une réaction de défense tout à fait normale de notre organisme face à un intrus.

La muqueuse nasale, irritée par un virus, va produire ce liquide clair pour évacuer l’indésirable. Cet écoulement nasal est donc le signe que votre corps fonctionne bien, et se bat.

Il est important de ne pas confondre ce symptôme banal avec une rhinite allergique, qui peut survenir au printemps. Dans la majorité des cas, cette petite gêne disparaît aussi vite qu’elle est arrivée. Soit en trois à cinq jours.

Il suffit alors de se munir de mouchoirs. Vous devez aussi vous reposer et vous hydrater comme il se doit. Il y a des remèdes de grand-mère qui existent. Comme les inhalations à la vapeur d’eau par exemple. Ils peuvent apporter un soulagement.

La nature est bien faite. Ainsi, ce processus de guérison est très efficace. Il est donc inutile de courir chez le médecin pour un simple rhume sans autre symptôme inquiétant.

Vous éviterez ainsi d’encombrer les salles d’attente… Et de vous exposer à d’autres germes. Votre corps a toutes les ressources pour venir à bout du nez qui coule. C’est ce que révèle le Dr. William Berrebi.

Il explique qu’il n’est pas nécessaire de consulter un médecin. « Si l’écoulement est léger, dû à un rhume ou à une allergie. Dans ce cas, utilisez des mouchoirs en papier. Et un spray nasal salin. »

Oui mais voilà… Il faut rester attentif à l’évolution du nez qui coule. Observez sa couleur, sa consistance. Et même les symptômes. Ils vous guideront pour savoir si la situation est bénigne… Ou si elle nécessite l’avis d’un docteur.

Quand le nez qui coule sonne l’alarme

Parfois, le nez qui coule peut révéler une infection plus sérieuse. L’écoulement nasal clair et liquide du début peut alors se transformer. Il devient plus épais. Cela peut signaler une possible surinfection bactérienne.

Et cela nécessite une attention particulière. Il existe des signes avant-coureurs qui doivent vous pousser à consulter un médecin sans trop tarder. Le premier d’entre eux est la durée de cet écoulement nasal.

S’il persiste au-delà de dix jours sans aucune amélioration, vous devez consulter. Votre corps a besoin d’un coup de pouce pour combattre l’infection qui s’est installée. Un changement de couleur et de texture est aussi un signal important à ne pas négliger.

C’est aussi le cas si l’écoulement devient épais et coloré. Selon le docteur, le degré d’urgence est élevé « si l’écoulement est abondant et accompagné de fièvre, de douleurs faciales ou de toux ».

La fièvre est un autre critère déterminant pour évaluer la gravité du nez qui coule. Surtout si elle dépasse 38,5°C et qu’elle dure plus de trois jours. Elle indique que l’infection est plus sévère.

Une forte fièvre chez un jeune enfant demande donc une grande vigilance. Ainsi qu’une consultation rapide. Des difficultés respiratoires doivent vous alerter.

Votre respiration est précieuse ! Il ne faut pas prendre ces signes à la légère. Pour les personnes asthmatiques, la plus grande prudence est de mise. Car un simple rhume peut vite dégénérer et causer des complications respiratoires.