Leclerc, Carrefour, U et d'autres supermarchés rappellent en urgence ces concombres

Leclerc, Carrefour, U et d'autres supermarchés ont lancé un rappel très urgent de concombres. Vous ne devez pas les consommer !

Le concombre reste un incontournable des repas estivaux. Sa chair croquante et gorgée d’eau en fait un allié de choix pour se rafraîchir quand les températures s’élèvent. En revanche, il faut faire attention à bien le choisir.

Des concombres rappelés d’urgence

En salade, en soupe froide ou simplement tranché, le concombre trouve toujours une place sur la table. Pourtant, certains lots vendus récemment dans plusieurs supermarchés français font l’objet d’un rappel national.

Vous l’aurez compris, il faut faire preuve d’une grande vigilance. Les concombres concernés par cette procédure proviennent de l’entreprise PVM. Ils ont vu le jour entre le 27 et le 28 août 2025 dans plusieurs régions.

À savoir : Centre-Val de Loire, Île-de-France et Normandie. Les grandes enseignes impliquées dans cette affaire sont nombreuses. C’est le cas de Leclerc, de Carrefour, d’U Express, mais aussi de Franprix, de G20, de Rapid Market, de Diagonal et de Coccimarket.

Le produit incriminé se présente sous l’appellation « Concombre 5/6 x12 Cat 1 origine France ». Il porte la marque « Les Paysans de Rougeline ». Chaque lot livré aux magasins se composait de 12 concombres. Le numéro de lot concerné est le 236801.

Contrairement à d’autres produits alimentaires, aucun code-barres ni date limite de consommation n’est associé à ces concombres, puisqu’il s’agit d’un légume frais. C’est donc l’identification par lot et par appellation commerciale qui permet de reconnaître le produit rappelé.

Un insecticide dangereux pour la santé

La raison de ce rappel tient à la présence excessive d’un produit phytosanitaire, le flonicamide. Cet insecticide, utilisé pour protéger les cultures contre les parasites, reste strictement encadré par la réglementation européenne.

Les analyses menées ont révélé un dépassement des seuils autorisés dans ces concombres. Même si une consommation ponctuelle ne présente pas de danger immédiat, l’exposition répétée à ce type de substance peut avoir des effets néfastes sur la santé.

Les autorités privilégient donc la prévention. Elles imposent alors le retrait du marché des lots concernés. Les risques pour le consommateur reposent sur l’accumulation éventuelle de résidus chimiques dans l’organisme.

À long terme, ce type de contamination peut fragiliser la santé, surtout si d’autres aliments consommés présentent également un excès de pesticides. C’est pourquoi la réglementation fixe des seuils bas.

Et ce, afin de limiter la bio-accumulation et de protéger les populations les plus sensibles, comme les enfants ou les femmes enceintes. Les clients qui ont acheté ces concombres ne doivent pas les consommer.

Plusieurs enseignes concernées

Il faut à tout prix rapporter le produit dans le point de vente où l’achat a eu lieu. Les enseignes concernées, qu’il s’agisse de Leclerc, Carrefour ou U Express, s’engagent à rembourser les consommateurs.

La date limite fixée pour effectuer ce retour est le vendredi 19 septembre 2025. Pour obtenir davantage d’informations, les consommateurs peuvent s’adresser au service client de leur magasin.

Des panneaux d’affichage doivent également voir le jour dans les supermarchés impliqués, conformément à la réglementation sur les rappels alimentaires. Ces supports précisent les références du produit, les risques encourus et les démarches à suivre.

Même si les producteurs utilisent des traitements pour préserver les cultures, les autorités vérifient très souvent que les taux de résidus respectent les limites fixées par la loi. Ces contrôles assurent une protection efficace des consommateurs.

Ils garantissent aussi un haut niveau de sécurité alimentaire. La situation montre qu’il faut toujours lire les avis de rappel publiés par Rappel Conso, la plateforme officielle mise en place par les pouvoirs publics.