Leclerc Complément d'enquête dénonce les pratiques illégales et honteuses du supermarché !

L'émission Complément d'enquête a dénoncé les pratiques illégales et honteuses du supermarché Leclerc. Vous allez être choqués !

C’est une vidéo qui a fait le tour de la Toile et qui a choqué de nombreux internautes. Dans l’épisode de Complément d’enquête de ce jeudi 14 septembre, Tristan Waleckx et son équipe ont mis le point sur les pratiques illégales et honteuses de Leclerc.

La pratique illégale de Leclerc

Cette semaine, France 2 a diffusé un nouvel épisode de Complément d’enquête. Cette fois-ci, les journalistes d’investigation ont fait part d’une découverte sur Leclerc qui n’a pas manqué de choquer de nombreux internautes.

Dans le teaser, Complément d’enquête a dévoilé par le biais d’une caméra cachée, une fausse candidate qui essaye de se faire embaucher par Leclerc. Le journaliste a indiqué : « Nous avons reçu une information sur d’étranges méthodes de recrutement dans un hypermarché Leclerc« .

Avant de préciser : « Une de nos journalistes y a postulé ». Après avoir passé l’entretien, la fausse candidate parvient alors à décrocher son contrat. Mais au moment de signer ce dernier, le pot-aux-roses est découvert.

En effet, le recruteur indique à la principale intéressée qu’elle va signer un CDI. Mais ce n’est pas tout. Il révèle également qu’elle va devoir signer une lettre de démission. Une chose très étonnante pour la journaliste.

Cette dernière demande alors : « C’est normal ? ». L’employeur Leclerc a alors avoué sans langue de bois : « Non, ce n’est pas normal ». Il a alors expliqué pour quelles raisons la fausse candidate devait signer une lettre de démission.

« Il faut faire une lettre de démission »

Le responsable des caisses Leclerc a souligné : « Quoi qu’il arrive, vous serez en CDI. On n’a pas de contrat de 6 mois, ou de 3 mois… On n’a que des CDI ». Par la suite, il a expliqué ce qu’elle devait noter sur la lettre de démission.

L’homme lui a dicté : « Il faut faire une lettre de démission stipulant que suite à la reprise de vos études, vous démissionnez au 16 septembre (…) Vous notez ‘suite à la reprise de mes cours, je souhaite mettre fin à mon contrat’ ».

Complément d’enquête a d’ailleurs rapporté que cette pratique était illégale. Le directeur du magasin Leclerc rapporte : « Un CDD, il est taxé de façon très importante pour l’employeur ».

Et d’ajouter : « Pour éviter justement de faire des CDD et plutôt embaucher en CDI. Deuxièmement, qu’est-ce qui change pour le salarié ? C’est que dans un CDD, vous touchez une indemnité de précarité de 10% supplémentaires. Et 10% supplémentaires pour les congés payés ».

Avant d’indiquer que si elle accepte le faux CDI à Leclerc, elle ne va pas toucher ces indemnités. Elle n’aura donc pas la possibilité de toucher 140 euros brut par mois. L’émission a souligné qu’il s’agissait de « l’équivalent de 7% de notre salaire ».

La perte de ses droits

Pour convaincre la fausse candidate, l’employeur Leclerc a donné un autre argument pour la convaincre. Il a expliqué : « Mais sur un contrat de 35 heures, par exemple, vous allez toucher 2 jours et demi [de congés payés] par mois, ce qui est plus avantageux« .

La journaliste en mission lui demande alors : « Et pour le chômage, cela change quelque chose ? Je ne perds pas mes droits, si c’est moi qui démissionne ? ». En revanche, le directeur a préféré se dédouaner.

Il a affirmé : « Ah, ça j’en sais rien. Je n’ai jamais été au chômage. Je ne sais pas du tout comment ça fonctionne ». La majorité des salariés savent tout de même qu’ils ne pourront pas toucher le chômage en cas de démission.

Le directeur Leclerc est donc également censé connaître cette règle. Le site du service public affirme bien : « La démission ne donne pas droit à une indemnisation au titre de l’assurance chômage (…) À la fin de son préavis de démission, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de rupture« .