LEP : ces intérêts que vous allez toucher le 1er janvier 2026 avec la baisse des taux

Avec la baisse des taux, de nombreux épargnants du LEP se demandent bien quels intérêts ils obtiendront le 1ᵉʳ janvier 2026 !

La fin d’année marque un moment important pour tous ceux qui détiennent un produit d’épargne réglementée. Le 1ᵉʳ janvier reste d’ailleurs la date où les intérêts tombent d’un seul coup sur les livrets comme le LEP. Et ce, après douze mois de calculs effectués par quinzaines.

La chute des taux du LEP, Livret A, LDDS…

Cette règle concerne le Livret A, le LDDS, le LEP, mais aussi le PEL et le CEL. Les épargnants savent ainsi exactement ce qu’ils toucheront dans la nuit du Nouvel An. La méthode de calcul reste identique d’un produit à l’autre.

Et pour cause, les intérêts se cumulent du 1ᵉʳ au 16 de chaque mois selon les sommes présentes sur les livrets. Les banques les ajoutent ensuite en une seule fois au début de l’année suivante.

La baisse des taux change pourtant la donne pour cette campagne 2025. Les taux du Livret A et du LDDS ont reculé deux fois, passant d’abord de 3 % à 2,4 %, puis à 1,7 % au 1ᵉʳ août. Le LEP, taux le plus élevé des livrets défiscalisés, suit la même tendance.

Il est passé de 4 % à 3,5 %, puis à 2,7 % pendant l’été. Cette chute concerne donc directement les intérêts que les détenteurs du LEP recevront le 1ᵉʳ janvier 2026. Le PEL conserve son taux annuel à 1,75 %.

En revanche, ce rendement paraît moins attractif. Et pour cause, il est désormais soumis à la flat tax de 30 %, tout comme le CEL. La baisse globale réduit donc la somme finale pour chaque épargnant. Le Livret A reste le plus populaire.

Les intérêts prévus pour les épargnants

En revanche, son rendement diminue. Au plafond de 22 950 euros, les intérêts atteignent cette année 495,33 euros. Un détenteur situé au niveau de l’encours moyen de 7 500 euros touchera 161,97 euros.

Le LDDS, toujours aligné sur le taux du Livret A, donne un résultat similaire mais sur des sommes plus faibles. Pour un encours moyen de 6 100 euros, les intérêts s’élèvent à 131,66 euros. Un LDDS au plafond de 12 000 euros rapporte 262 euros.

Le LEP confirme encore son rôle de livret le plus avantageux pour les revenus modestes. Ce livret conserve une rémunération qui doit toujours dépasser celle du Livret A. Malgré la baisse importante de l’année, le LEP reste le plus rentable des produits défiscalisés.

Ses douze millions de titulaires profiteront donc des meilleurs intérêts parmi les livrets réglementés. Pour un encours moyen d’environ 7 000 euros, le LEP génère 288,83 euros. Les détenteurs qui ont atteint le plafond de 10 000 euros recevront 320,83 euros.

Cette somme reste la plus élevée parmi les livrets classiques, même si la baisse du taux réduit le gain par rapport aux années précédentes. Le PEL et le CEL présentent une situation différente. Leur fiscalité les rend moins attractifs.

Ces économes sont les plus avantagés

Et pour cause, les intérêts restent soumis à la flat tax. Après prélèvements, le PEL passe de 1,75 % à 1,225 %. 1 000 euros placés sur un PEL ne produisent alors que 12,25 euros nets. Le CEL subit le même effet.

En effet, son taux passe de 1,25 % à 0,875 % après fiscalité. Malgré ce rendement modeste, le PEL possède le plafond le plus élevé. Les détenteurs pouvant y déposer jusqu’à 61 200 euros touchent 749,70 euros nets. Un CEL au plafond de 15 300 euros rapporte 162,87 euros.

Les épargnants qui détiennent un LEP restent les mieux protégés face à la baisse généralisée des taux. Le LEP permet encore d’obtenir les intérêts les plus élevés sur un livret défiscalisé. Et ce, tout en assurant une rémunération supérieure à celle du Livret A.

Cette règle offre un avantage important pour les foyers modestes. La baisse du taux du LEP réduit certes le gain. Malgré tout, ce ce livret continue de donner le rendement le plus solide parmi les produits simples, accessibles et sécurisés.