Les loups de retour en France, voici la liste des régions où ils rodent le plus

La présence des loups continue de s'intensifier en France. Un fléau pour les éleveurs qui voient leurs bêtes démembrées.

Le loup recolonise doucement mais sûrement la France. Il transforme des territoires ruraux en zones de cohabitation délicate. Cette expansion fulgurante suscite autant de fascination que de vives préoccupations au cœur de nos belles régions.

Le retour du loup dans les campagnes

Sa silhouette hante à nouveau les forêts françaises, signant un retour naturel qui n’est pas sans créer des tensions. Au fil des années, le loup a opéré une reconquête de folie. Depuis les années 1990, il ne s’est pas limité aux Alpes.

En effet, il s’est installé dans plus de 83 départements. Selon l’Office français de la biodiversité, leur population a explosé de plus de 1 100 en 2023. Pourtant, il y en avait 25 en 1999. Si le loup se développe autant, c’est parce qu’il a une bonne mobilité.

En effet, il peut parcourir jusqu’à 80 km par jour. Ainsi, il se trouve aussi bien dans les massifs alpins que dans des plaines lointaines. Cette présence transforme donc la vie des éleveurs et des habitants des zones rurales.

Les éleveurs, dans la Drôme, sont à bout. Il en est de même pour ceux vivant dans la Haute-Loire. Ou bien dans les Deux-Sèvres. Car ils vivent sous une pression constante. Chaque nuit, la peur de retrouver des bêtes mortes dans les pâturages les hante.

Les attaques sur les troupeaux se multiplient. Ce qui laisse un sentiment d’impuissance et de colère. La cohabitation devient donc un défi pour les territoires en question.

Les Alpes restent le principal foyer des loups. Mais à ce jour, ils sont de plus en plus dans les Alpes-Maritimes, la Savoie. Ainsi que dans les Hautes-Alpes. Même la Drôme, la Haute-Loire et les Deux-Sèvres sont victimes de cette expansion.

Les pertes d’animaux reproducteurs sont énormes. Ils sont très difficiles à remplacer. Il est donc très important d’investir dans des mesures de protection. Comme les clôtures électriques ou des chiens de garde.

Oui mais voilà… Chaque attaque remet en cause la viabilité économique des petites exploitations.

Une expansion territoriale inéluctable

Et plus encore ! Cela révèle aussi « la fracture sociale entre le monde rural et les institutions centrales chargées des mesures relatives à la faune sauvage, » selon le site Adcf.

Ainsi, le loup n’est pas qu’un simple animal. Il cristallise les angoisses. Ainsi que les espoirs d’une société en pleine réflexion sur son environnement. Son avenir parmi nous dépendra de notre capacité à trouver un équilibre durable.

La carte de France de cet animal se colore ainsi d’année en année de nouvelles zones occupées. Cette expansion répond à une dynamique naturelle de recolonisation des territoires.

Le loup suit les corridors écologiques que sont les forêts et les reliefs. Pour tenter d’apaiser la situation, l’État a lancé le plan de gestion 2024-2029. Parmi les mesures, il y a la mise en place de quotas d’abattage pour limiter leur progression.

En 2024, le quota était à 209 loups. De quoi faire bondir les assos écolo. Et pour cause ! Elles rappellent que leur présence joue un rôle essentiel dans l’équilibre écologique. Il aide à réguler les populations de grands herbivores.

Et plus encore ! Car il maintient aussi la diversité bio sur de vastes territoires. Hélas, la présence du loup modifie aussi les habitudes des autres usagers de la nature. Randonneurs, chasseurs et forestiers doivent faire attention.

Mais la probabilité de rencontre reste faible. Car le loup fuit naturellement l’homme. Son avenir en France dépendra donc de notre capacité à accepter une nature moins domestiquée.