Les médecins tiraient la sonnette d’alarme depuis des années, cette viande pourtant recommandée est dangereuse pour la santé

Alors que la viande blanche a toujours eu très bonne réputation, une nouvelle étude vient établir un lien avec le cancer

Une étude récente vient de révéler un lien inquiétant entre certaines viandes et le cancer. L’une d’entre elles augmenterait le risque de maladie. Voici ce qu’il faut savoir pour adapter votre alimentation sans prendre de risques.

Viande rouge et charcuterie : des risques réels ?

La viande blanche, comme le poulet, la dinde ou le lapin, est réputée pour sa faible teneur en matières grasses. Elle apporte des protéines de haute qualité. Elles sont essentielles pour les muscles et le système immunitaire.

Contrairement à la viande rouge, elle contient moins de graisses saturées, souvent liées aux maladies du coeur. C’est pourquoi les nutritionnistes la recommandent dans les régimes équilibrés.

Elle est aussi riche en vitamines B, notamment en B3 et B6. Mais attention ! Une cuisse de poulet avec la peau sera plus grasse qu’un blanc sans peau. Le mode de cuisson influence aussi ses bienfaits.

Malgré ses qualités, la viande blanche n’est pas exempte de controverses. Des études soulèvent des interrogations. Surtout sur sa production industrielle. Depuis des années, les scientifiques alertent sur les dangers de la rouge et de la charcuterie.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) les a classées comme cancérogènes probables. Une équipe de chercheurs de l’Institut national de gastro-entérologie à Bari (Italie) a mené une étude sur le sujet.

Ils ont étudié le lien entre tous les types de viande et les risques de maladies. Pour cela, les experts ont questionné près de 4 900 adultes de 18 à 94 ans.

Ils établissent la conclusion suivante : manger plus de 300 g par semaine d’un type de viande augmente le risque de mortalité de 27 %.

Et ce n’est pas tout ! Car il y a aussi une hausse du développement d’un cancer gastro-intestinal. Ces produits favoriseraient le cancer colorectal. C’est l’un des plus meurtriers.

La hausse peut être de 127 %. Le risque est à plus de 161 % chez les hommes. Mais alors la question se pose, de quelle viande s’agit-il ? C’est la volaille.

La volaille, pas si inoffensive qu’il n’y paraît

La viande blanche a moins de graisses saturées. 300 g de volaille par semaine correspondent à deux escalopes de poulet de 150 g. Ou bien à une grosse cuisse de poulet + un petit filet de dinde. « Pour beaucoup de personnes, 300 g de volaille par semaine peut sembler une quantité assez faible, ce qui rend les résultats de l’étude d’autant plus interpellant ».

C’est ce que déclarent les chercheurs dans la revue Nutriments. Contrairement aux idées reçues, la volaille pourrait aussi poser un problème. Une étude montre un lien entre sa conso’ et des cancers.

Les chercheurs suggèrent que le mode de cuisson pourrait être en cause. Une viande grillée ou frite développerait des composés cancérigènes. Mieux vaut privilégier les cuissons douces. Comme la vapeur, au four ou à la poêle à petit feu.

De plus, des volailles industrielles ont des résidus d’antibiotiques ou d’hormones. Ces substances, même en faible quantité, pourraient perturber l’organisme à long terme.

C’est pourquoi les nutritionnistes conseillent de varier les sources de protéines pour limiter les risques. Les poissons gras, les œufs ou les protéines végétales sont aussi de très bonnes alternatives.

Le tofu, les lentilles et les pois chiches offrent des apports nutritionnels équivalents, sans danger. Enfin, l’équilibre alimentaire reste la clé. Aucun aliment n’est à bannir complètement. Mais la modération est essentielle.

En adaptant vos habitudes, vous réduirez donc tous les risques. Votre santé n’a pas de prix, alors mieux vaut prévenir que guérir.