Les retraités qui touchent moins de 3000 euros de pensions sont concernés par cette bonne nouvelle

Les retraités qui touchent moins de 3000 euros vont être ravis en apprenant cette nouvelle : leur pension pourrait augmenter en 2026.

En 2025, plusieurs aides permettent aux retraités français de compléter leurs revenus et de faire face à la hausse du coût de la vie. Et l’année 2026 devrait aussi être différente pour eux.

Retraités : de nombreuses aides tout au long de l’année

La plus connue des aides pour les retraités reste l’Allocation de solidarité aux personnes âgées. Elle garantit un minimum de ressources aux retraités aux revenus modestes.

Elle prend donc le relais lorsque la pension ne suffit pas à atteindre un certain seuil. Et elle peut représenter un soutien financier essentiel pour vivre dignement.

De nombreux retraités peuvent aussi bénéficier d’aides au logement, que ce soit pour réduire le montant de leur loyer. Ou pour alléger les charges liées à un logement ancien et souvent énergivore.

Ces aides améliorent le pouvoir d’achat et rendent possible le maintien à domicile, un enjeu majeur en 2025. Les dispositifs d’adaptation du logement jouent également un rôle important.

Installation d’une douche adaptée, barres d’appui ou aménagements visant à sécuriser les déplacements. Ces travaux, souvent coûteux, peuvent être pris en charge en partie par des aides dédiées, destinées à prévenir les risques de chute et préserver l’autonomie.

Les retraités en perte d’autonomie peuvent par ailleurs accéder à des aides spécifiques qui financent l’intervention de professionnels, l’achat de matériel. Ou l’adaptation de l’environnement de vie.

De nombreux dispositifs pour l’année 2026

Ces dispositifs, attribués en fonction du niveau d’autonomie, permettent de rester chez soi plus longtemps. Et aussi de limiter les dépenses liées à l’aide quotidienne.

En 2025, l’ensemble de ces aides constitue un filet de sécurité essentiel, surtout pour les retraités qui ont des pensions modestes. Elles visent à garantir un niveau de vie décent, à soutenir l’autonomie et à accompagner le vieillissement dans de bonnes conditions.

Le vote du budget 2026 s’apparente à un véritable marathon législatif, dont l’issue reste encore floue. Mais au milieu des multiples pistes, arbitrages et discussions, un point fait désormais consensus.

Il touche directement le portefeuille d’une très large majorité de retraités. Tous ceux percevant jusqu’à 3 000 euros de pension mensuelle – complémentaire incluse – sont concernés.

Le fameux abattement fiscal de 10 % devrait finalement être maintenu. Initialement, le gouvernement souhaitait le remplacer par une déduction forfaitaire unique de 2 000 euros dans le cadre du projet de loi de finances 2026.

L’objectif affiché était de réduire l’avantage fiscal des pensions les plus élevées. Mais cette réforme risquait surtout d’augmenter les impôts de retraités situés juste en dessous du seuil des 3 000 euros de revenus mensuels.

Les retraités aidés en 2026

Le Sénat, dominé par la majorité LR, a coupé court à cette éventualité. Les sénateurs ont proposé de conserver l’abattement actuel tout en le plafonnant aux pensions ne dépassant pas 3 000 euros par mois.

Une mesure qui, si elle se voit adoptée, protégerait le pouvoir d’achat de la majorité des retraités modestes. Et ce, tout en limitant l’avantage fiscal des revenus plus confortables.

L’impact n’est pas anodin. Prenons l’exemple de Rémi, qui touche 30 000 euros de retraite par an, soit moins de 3 000 euros mensuels.

Avec l’abattement de 10 % conservé, sa base imposable tombe à 27 000 euros, ce qui lui ferait payer environ 1 590 euros d’impôts. Avec la déduction forfaitaire de 2 000 euros envisagée par le gouvernement, sa base aurait été de 28 000 euros.

Cela entraîne donc une facture d’environ 1 750 euros : une hausse de 160 euros. Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, ne s’est pas opposé à l’amendement des sénateurs.

Selon lui, le plafonnement permet de garder un abattement proportionnel. Tout en réduisant l’avantage pour les pensions les plus élevées, ce qui rejoint l’esprit du texte initial.

Si cette disposition se voit ainsi confirmée dans le budget 2026, elle devrait rassurer une grande partie des retraités. Mais rien ne se dit encore acté : le projet doit repasser devant l’Assemblée nationale, où des modifications restent possibles avant le vote définitif et la promulgation de la loi.