Le livret A est au centre de toutes les attentions avec cette annonce historique pour les 12,5 millions de Français.
Le Livret A et le LDDS pourraient bientôt connaître un bouleversement majeur. Une décision de l’Etat, attendue mi-juillet, pourrait changer la donne pour des millions d’épargnants.
Livret A : un enjeu financier colossal
Le Livret A reste le placement préféré des Français, avec plus de 12,5 millions de détenteurs. Selon le dernier rapport sur l’épargne des ménages de la Fédération bancaire française, « le taux d’épargne est toujours très élevé en France. »
Au quatrième trimestre 2024, il y avait 18 % de leurs revenus que les Français ont économisés chaque mois. Son taux, actuellement est révisé deux fois par an. Mais cette fois, l’annonce pourrait être historique.
En effet, en juillet prochain, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroyn, pourrait annoncer une mauvaise nouvelle. Il pourrait donc faire sa proposition pour les nouveaux taux qui seront appliqués dès le 1ᵉʳ août.
C’est ensuite le ministre des Finances qui les valident. Pour ce qui est du Livret A et du LDDS, le taux devrait encore chuter à 1,8 %. Un coup dur pour les ménages en difficulté qui ont du mal à joindre les deux bouts.
Mi-juillet, les épargnants sauront enfin si l’Etat passe à l’acte. Les rumeurs vont bon train, mais une chose est sûre, l’impact sera considérable. Les Français y ont placé près de 400 milliards d’euros.
Cela concerne aussi le LDDS. Souvent considéré comme le petit frère du Livret A, il suit les mêmes règles. Une réforme conjointe serait donc logique. Les ménages modestes seraient les premiers bénéficiaires.
Car le Livret A est souvent leur seule épargne de précaution. Une baisse de la rémunération serait donc une catastrophe. Reste à savoir si Bercy osera cette mesure forte.
Une baisse du taux de rémunération
Et qu’en est-il du LEP ? Le site droits-finance.net en a dit plus : « Ce livret pour les ménages aux ressources modestes a été un avantage grâce aux pouvoirs publics ces derniers semestres. »
Un coup de pouce qui va faire grand bien ! Car cette année, sa baisse de rémunération a impacté les épargnants. Mais Bercy a fait au mieux pour porter le taux d’intérêt du LEP à 3,5 %.
« Sa formule de calcul aurait dû le ramener à 2,9 %. » Une bonne nouvelle pour les épargnants qui ont une partie de leurs économies sur un LEP.
Contrairement au Livret A, le LEP n’est pas dispo pour tout le monde. En 2025, il faut justifier de ses revenus. Le montant est de 22 823 euros pour une personne seule, soit une part fiscale.
Pour un couple, le ménage doit toucher moins de 35 013 euros et 41 108 euros pour un couple avec un enfant. Il est possible de consulter le barème sur le site service-public.fr.
Sivous dépassez « ces plafonds au cours d’une année, il est possible de conserver le LEP si le revenu fiscal de référence de l’année suivante repasse en dessous des plafonds. »
Une chose est sûre, le Livret A est au centre de toutes les préoccupations. Car il reste le chouchou des Français. Contrairement aux actions ou, il ne présente aucun risque. Les intérêts sont exonérés d’impôts.
Un atout majeur en période de crise. Les jeunes sont les perdants. Beaucoup se détournent de l’épargne, faute de rendement intéressant. Une baisse du taux les inciterait à épargner moins.
Mi-juillet, tous les regards seront donc vers Bercy. Car derrière cette annonce se cache un enjeu de société. Celui de permettre à chaque Français de sécuriser son avenir.