Mauvaise nouvelle 5 millions de retraités risquent de voir leur CSG augmenter prochainement

Les retraités sont prévenus. Dans quelques mois, 5 millions d'entre eux risquent de voir leur CSG subir une grosse augmentation.

C’est un choix fort du gouvernement pour tenter de réduire le déficit public : la traditionnelle revalorisation des retraites pour les retraités, habituellement appliquée en janvier, ne devrait pas avoir lieu en début d’année prochaine. D’ailleurs, le taux du CSG pourrait aussi augmenter.

Retraités : une hausse des pensions pour juillet 2025 ?

Selon les dernières informations disponibles, cette hausse des retraites pour les retraités se verrait ainsi repoussée à juillet 2025. Une annonce qui ne manque pas de faire réagir.

En effet, pour de nombreux retraités, cette revalorisation annuelle n’est pas un simple ajustement. Elle représente un vrai coup de pouce pour faire face aux dépenses du quotidien.

Dans un contexte où boucler les fins de mois devient de plus en plus compliqué, ce report passe mal. Les retraités, déjà mis à mal par l’inflation, subissent comme tout le monde la hausse persistante des prix.

Notamment sur des postes essentiels comme l’alimentation, l’électricité ou encore le gaz. Or, la fin d’année rime souvent avec des charges supplémentaires pour les seniors.

Paiement des impôts, taxe foncière pour les propriétaires, et autres frais fixes. Autant de dépenses qui grèvent encore un peu plus des budgets déjà fragilisés et c’est dans ce contexte difficile que la perspective d’un report de la revalorisation est vécue comme une véritable douche froide.

Pour atténuer les effets de cette annonce, il existe toutefois une aide gratuite. Encore trop peu connue, qui peut réellement faciliter la vie des personnes âgées : le dispositif Sortir Plus.

Une hausse des CSG prévue prochainement

Le budget des retraités pourrait se dire durement touché par une nouvelle mesure fiscale. Plus de cinq millions d’entre eux risquent en effet de voir leur taux de CSG passer de 8,3 % à 9,2 % dès cette année.

Ce relèvement, qui ciblerait les foyers les plus aisés, s’inscrit dans une volonté d’augmenter les recettes publiques. Mais pour de nombreux seniors déjà fragilisés par l’inflation et la montée des charges, il s’agirait d’un nouveau coup dur pour leur pouvoir d’achat.

La Contribution sociale généralisée (CSG) sur les pensions de retraite varie selon les ressources fiscales. Quatre taux coexistent actuellement – 0 %, 3,8 %, 6,6 % et 8,3 %.

Les retraités aux revenus les plus modestes peuvent en être totalement exonérés. C’est le cas d’une personne seule touchant moins de 12 817 € par an, ou d’un couple en dessous de 19 660 €.

À l’inverse, plus les revenus augmentent, plus le taux de CSG appliqué grimpe, ce qui ampute directement le montant de la pension nette. Ce que changerait une hausse à 9,2 % Si le taux maximal passait à 9,2 %, environ 5,1 millions de retraités seraient concernés.

Pour une pension brute de 2 500 € par mois, la CSG prélevée passerait de 207,5 € à 230 €, soit une perte annuelle de 270 €. Une ponction qui viserait les retraités les plus aisés, mais qui pourrait avoir des effets sensibles sur le niveau de vie de nombreux ménages déjà affectés par d’autres hausses.

Retraités : qui est concerné par cette hausse du CSG ?

Certains pourraient néanmoins rester exonérés, sous réserve de ne pas franchir certains seuils fiscaux. Selon le Journal du Net, près d’un retraité sur trois se dirait touché par cette mesure.

Se disent concernés ceux dont les revenus annuels dépassent 26 002 € pour une personne seule. Ou bien 39 886 € pour un couple. Un ménage retraité percevant 3 800 € de pension mensuelle pourrait voir sa CSG augmenter de 410 € sur l’année.

De quoi contraindre certains foyers à réduire leurs dépenses essentielles, comme la santé, l’alimentation ou le logement. Cette hausse de la CSG s’ajouterait à d’autres mesures redoutées.

Gel des revalorisations, remise en cause de l’abattement de 10 % sur les pensions, ou encore nouvelle taxation des retraites. Ce cumul de décisions risque d’éroder davantage les revenus disponibles des retraités.

Les foyers dépassant de peu les seuils fiscaux sont particulièrement vulnérables. Une hausse minime de revenus peut entraîner un changement de tranche, et donc une perte nette significative.

Face aux inquiétudes grandissantes, certaines pistes alternatives se voient évoquées. À commencer par la modulation de la hausse selon les régions, exonération au-delà de 75 ans.

Ou bien encore le plafonnement des prélèvements. Si le gouvernement semble déterminé à revoir la fiscalité des retraités, les modalités exactes de cette réforme restent à préciser et en attendant, les seniors concernés devront rester vigilants, car leur situation fiscale pourrait évoluer sensiblement dès 2025.