L’UFC-Que Choisir déclare la guerre à Facebook, Twitter et Google. Créée depuis 1951, cette association a pour objectif de défendre les intérêts des consommateurs. Dernièrement, Facebook, Twitter et Google se sont retrouvés dans la ligne de mire de l’association, qui leur donne «21 jours pour supprimer ou modifier les clauses abusives de leurs contrats». D’après l’association, «les contrats sont parfaitement illisibles, l’internaute est perdu». Outre cela, les textes légaux seraient fragmentés, les réseaux abuseraient des liens hypertextes pour «noyer» l’utilisateur.

En guise d’exemple, l’association UFC-Que Choisir a parlé de Twitter et de ses 65 pages de textes applicables (parfois en anglais, qui plus est). «La politique de vie privée, les conditions d’utilisation et les règles de Twitter (trois textes) renvoient par liens hypertextes à pas moins de 65 pages Internet, parfois en langue anglaise (…) les informations essentielles (responsabilité, récupération des données sur les divers terminaux, etc.) sont morcelées et distillées de manière éparse dans les conditions, au point qu’il est impossible de savoir l’étendue des données collectées».

Google+ figure aussi parmi les cibles de l’association. Selon elle, ce dernier opte pour «une formulation laconique pour mieux masquer l’étendue des obligations des internautes».

Tout cela tourne autour du fait que ces trois groupes peuvent ainsi faire à peu près tout ce qu’ils veulent avec des données collectées à l’infini dans «la plus grande opacité». Aussi, l’association UFC-Que Choisir a mis en œuvre un ultimatum de 21 jours (à compter du 27 juin) aux trois groupes pour se conformer aux exigences des mises en demeure (s’étalant sur plus de 100 pages). Dans le cas échéant, l’association s’en remettra au juge. En parallèle, elle a également mis en ligne une pétition baptisée «je garde la main sur mes données».