Une famille se retrouve sans toit après avoir été dupée par une escroquerie de location sur Booking. Attention aux lacunes de la plateforme !
Une famille de Madrid est arrivée en Galice pour entamer ses vacances d’été. Mais, elle a rapidement découvert qu’elle avait fait l’objet d’une escroquerie. La maison de luxe qu’elle avait réservée à l’avance et pour laquelle elle avait versé 1. 800 euros sur Booking n’existait pas, la rendant ainsi victime d’une sacrée escroquerie.
Cet incident illustre clairement comment, même en recourant à de célèbres plateformes de location, les voyageurs peuvent se heurter à des fraudes, entraînant des coûts imprévus et des désagréments vacances.
Des vacances gâchées !
Chaque été, les escroqueries relatives à la location de maisons de vacances se multiplient. Et, même des sites réputés comme Booking ne sont pas à l’abri de ces problèmes ! Un exemple marquant concerne une famille madrilène qui a voyagé en Galice, persuadée d’avoir loué une maison à Boiro pour la somme de 1. 800 euros. À leur arrivée, ils ont réalisé que la propriété n’existait pas.
Ce groupe, que Raquel Torres a dirigé, avait réservé cette maison « fictive » sur Booking et réglé l’intégralité du montant à l’avance. Quelques jours avant leur départ, Raquel a commencé à s’inquiéter en l’absence de nouvelles de pseudo propriétaires.
Lorsque Raquel a contacté le service, elle a reçu l’assurance que « la réservation est confirmée ». Mais on lui a précisé que l’assistance de la plateforme ne serait disponible qu’en cas de problème lors de la remise des clés, en l’absence de communication avec l’hôte. Dans ce cas, Booking lui a promis un relogement dans un hébergement « similaire ou supérieur ».
À leur arrivée, la famille a été fortement déçue. La maison ne ressemblait en rien aux images présentées dans l’annonce, et un voisin a indiqué qu’elle n’était pas à louer, étant occupée en permanence par une autre famille.
« Nous avions déjà visité la Galice à plusieurs reprises et souhaitions y retourner. J’ai donc passé trois semaines à explorer Booking et Airbnb pour dénicher ce chalet qui correspondait à mon budget. Il offrait quatre chambres, ce qui me permettait d’inviter mes beaux parents. Je l’ai réservé pour 1. 800 euros pour neuf nuits sans me douter qu’il s’agissait d’une arnaque. Aujourd’hui, on me dit que j’aurais dû me méfier du prix bas, mais tout est si cher ! », a alors déclaré Raquel au média espagnol, La Voz de Galicia.
Réaction décevante de la célèbre plateforme
Face à cette désillusion, la famille a dû endurer une nouvelle épreuve avec le service client de Booking. Raquel a passé trois heures au téléphone avec jusqu’à huit agents différents. Mais, chaque fois qu’elle expliquait son problème, les appels se coupaient.
« Après avoir tout raconté et quand ils accédaient à mon dossier, la connexion se perdait. Je devais rappeler, et un autre agent prenait l’appel, m’obligeant à tout répéter. Le temps passait sans qu’ils ne me proposent d’alternative satisfaisante. Et, je réalisais que nous n’avions nulle part où passer la nuit », a-t-elle critiqué.
Épuisée d’attendre une solution, Raquel a décidé de prendre les choses en main et a cherché un hébergement par ses propres moyens. Elle a finalement déniché une chambre à l’hôtel Lombiña à A Pobra, n’hésitant pas à s’y installer.
« Nous étions épuisés. J’avais déjà parlé à huit personnes. Et, les deux options qu’on m’avait proposées ne me convenaient absolument pas. D’autant plus que les grands-parents arrivaient le lendemain », a ajouté la Madrilène.
Le lendemain, elle a recontacté la Booking, mais la réponse a pris du retard. Finalement, ils ont trouvé un logement qui, bien qu’il ne soit pas identique au premier, répondait partiellement à leurs besoins .
Booking lui réclame 600 euros de plus
« Bien que semblable, ce n’est pas la même chose. C’est à Nigrán, un appartement dans un chalet. Et cela coûte 600 euros de plus, soit 2. 500 euros pour neuf nuits. Ce qui me semble excessif », a confié Raquel au média espagnol.
Pour pouvoir séjourner dans ce nouvel hébergement, Raquel a dû régler elle-même le supplément, en plus des 1. 800 euros qu’elle avait déjà versés pour la maison inexistante. Booking lui a alors promis un remboursement ultérieur.
À l’issue de cette expérience, elle était totalement déçue par ce type de service.
« Je me sens maintenant comme si j’avais été trompée. Et je ne pense pas que je louerai de nouveau un logement par le biais d’une plateforme. Je choisirai les hôtels, car avec un jeune enfant, je ne veux plus prendre de risques ».