Les clients qui sont chez Orange doivent se méfier. En effet, une vaste arnaque à la fausse facturation sévit par mail depuis peu.
En France, les arnaques liées aux opérateurs mobiles se multiplient, ciblant aussi bien les clients des grands groupes (Orange, SFR, Bouygues, Free) que ceux des MVNO. Ces escroqueries prennent des formes variées, souvent très sophistiquées, et peuvent coûter cher aux victimes.
Orange : des arnaques aux opérateurs
L’une des fraudes les plus courantes est l’appel frauduleux surtaxé, aussi appelé « ping call ». Les clients Orange par exemple, ont déjà reçu un appel en absence, souvent depuis un numéro étranger ou inhabituel.
Par réflexe, vous rappelez, mais l’appel vous redirige vers une ligne surtaxée générant d’importants frais en quelques secondes. Ce type d’arnaque joue sur la curiosité et la rapidité de réaction des utilisateurs.
Autre méthode fréquente : l’usurpation d’identité pour souscrire un abonnement mobile à votre nom. Les escrocs utilisent vos données personnelles (souvent récupérées via le dark web ou du phishing) pour commander une carte SIM et souscrire un forfait.
Résultat : vous recevez une facture salée pour un abonnement dont vous ignorez tout. Dans certains cas, cette carte SIM est utilisée pour des activités frauduleuses ou pour intercepter vos codes de vérification bancaire (attaque dite par « SIM swap »).
Certains consommateurs se disent ainsi également piégés par de faux conseillers téléphoniques. Ils se font passer pour leur opérateur et sous prétexte d’une offre promotionnelle ou d’un problème technique, ils demandent vos identifiants, numéros de carte bancaire, voire vos documents d’identité.
Une fois ces données obtenues, les arnaqueurs peuvent changer votre forfait, vous engager sur plusieurs mois ou vider vos comptes. Enfin, sur Internet, de nombreux sites prétendent proposer des offres mobiles ultra-attractives.
Des fraudes à répétition
En réalité, ils vous abonnent à des services tiers payants cachés dans les conditions générales. Certains utilisateurs découvrent trop tard des prélèvements réguliers sur leur facture mobile.
La prudence est donc de mise. Il est ainsi recommandé de ne cliquez jamais sur des liens suspects, vérifiez toujours l’identité de votre interlocuteur et surveillez régulièrement vos factures et en cas de doute, contactez directement votre opérateur via les canaux officiels.
Récemment, une nouvelle escroquerie de grande ampleur menace les abonnés d’Orange. Repérée par le site spécialisé Zataz, cette campagne frauduleuse, en pleine expansion, repose sur l’envoi massif de courriels trompeurs à destination des clients de l’opérateur.
L’objectif se veut ainsi de subtiliser leurs données et détourner de l’argent. L’arnaque débute par un courriel imitant à la perfection les communications officielles d’Orange.
Prétexte invoqué : un soi-disant incident de facturation nécessitant une réaction urgente de l’abonné. Le design du mail, les logos et même l’adresse d’expédition parfois usurpée à partir d’une adresse orange.fr rendent la fraude difficile à détecter.
Clients Orange, attention à cette arnaque
Les escrocs utilisent des outils sophistiqués pour contourner les protections du protocole SMTP, à l’origine du courrier électronique. La supercherie est d’autant plus crédible que les mails contiennent souvent des données personnelles précises : nom, prénom, adresse mail…
Autant d’informations dérobées dans des bases de données compromises qui circulent librement sur le dark web. Dans un contexte de multiplication des cyberattaques en France.
Le message affirme qu’Orange aurait bloqué une tentative de prélèvement frauduleuse. L’abonné est alors invité à appeler un numéro d’urgence censé le mettre en relation avec le service client.
En réalité, il tombe directement sur un escroc opérant depuis un faux centre d’appels. Le procédé est astucieux, en appelant lui-même, l’utilisateur pense garder la main et être dans un cadre légitime.
Certains pirates poussent même la mise en scène jusqu’à fournir un faux numéro de suivi de dossier, renforçant encore la crédibilité de leur discours. Une fois au téléphone, l’escroc confirme l’existence de la fraude fictive. Elle demande à la victime de « valider son identité » pour finaliser le blocage.
Pour ce faire, il la dirige vers un bureau de tabac afin d’y acheter une carte prépayée type PCS, Transcash ou Paysafecard. Cette dernière se voit censée servir à un « paiement de sécurité ».
Mais en réalité, une fois le code d’activation transmis, les fonds se voient immédiatement siphonnés, puis transférés sur des comptes à l’étranger. Ce stratagème, désormais classique dans le paysage de la cyberfraude, doit immédiatement éveiller les soupçons.